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Décantations de la situation politique

Interrogations autour du «Hirak 2»

Certaines forces au sein du Mouvement populaire cachent mal des objectifs en rapport avec des agendas aux antipodes de ceux de la majorité des Algériens.

L’après 12/12 semble prendre une sérieuse trajectoire politique, dans le sens de la restructuration de l’échiquier et la réorganisation des priorités de changement escompté, en tenant compte de la nouvelle donne qui impose ses desiderata et ses urgences. La classe politique et le pouvoir effectif accordent leurs violons au rythme de la nouvelle dynamique visant la transformation des institutions, en les dotant d’une nouvelle approche qui s’arrime avec les nouvelles exigences imposées par les demandes et les attentes accrues émanant de la société.
Au point où la situation politique est en train de s’esquisser, les décantations prennent la forme d’une démarcation par rapport au processus actuel, caractérisé par des tiraillements sur le terrain et qui sont motivés par une espèce de repositionnement, voire de « redistribution » des cartes de manière pernicieuse, pour ne pas dire savamment orchestrée par des officines et des forces centrifuges, dont les tenants et les aboutissants n’ont rien à voir avec la sauvegarde de l’Etat national comme quintessence de la révolution de Novembre 54, mais visant surtout le trouble et l’instabilité des institutions de l’Etat à travers un « dégagisme » puéril et mortifère à la fois.
C’est cette réalité obscure de certaines forces du Mouvement populaire qui se dissimulent en son sein pour réaliser des objectifs étroits en rapport avec leurs agendas qui sont aux antipodes de ceux de la majorité écrasante du peuple algérien, qui s’est manifestée contre le régime du président déchu et ses symboles. Le Mouvement populaire et son élan historique du 22 février étaient clairs à travers le sursaut mobilisateur et hostile au régime de l’oligarchie et de la prédation à outrance, incarné par le président déchu et ses affidés. Le Mouvement populaire dans sa deuxième version, exprime une autre logique étrange à celle qui a fait entendre sa voix lors des débuts du Mouvement populaire.
Dans ce sens, un sociologue algérien, Ali Bendris, en l’occurrence, a développé une réflexion à propos de l’évolution de la situation politique en cours en relief avec le Mouvement populaire et ses « évolutions » ces derniers temps. Le sociologue, Ali Bendris, parle d’une deuxième version de la « hirakologie », c’est une utilisation qui lui est propre, en précisant que : « Ainsi donc, le Hirak a fait tomber les masques et a révélé le mauvais pari des opportunistes de gauche.
Leur adhésion (sectaire) aux mots d’ordre «dégagistes» et à la campagne abjecte contre l’institution militaire dans un environnement international, instable et menaçant, est révélatrice de la fluctuation de leur patriotisme et, surtout, de leur ethnocentrisme », et d’ajouter : « Ils considèrent que leurs aspirations «démocratiques» sont celles des travailleurs et des couches populaires. En agissant de la sorte, ils font montre d’un manque total d’empathie à l’égard de l’écrasante majorité de la population, en grande souffrance, à cause de l’orientation libérale entreprise au début des années 80 et du pillage des deniers du pays par le clan Bouteflika et ses courtisans déchus », a asséné le sociologue Ali Bendris à ce propos.
Donc pour lui, il y a matière à analyser les dernières évolutions de la scène politique nationale, pour bien comprendre certaines attitudes qui ne cherchent pas à baliser le terrain et favoriser une solution, entre Algériens et au sein de l’approche qui fait de l’Etat national et de son institution militaire un maître-mot irréversible.
Dans le même registre, le sociologue souligne que : combattre aussi l’opportunisme, c’est déjouer les plans sordides des forces anonymes, c’est défendre l’Etat national, issu du 1er novembre 1954 et les acquis de l’indépendance, c’est éclairer les travailleurs et les couches populaires sur les véritables enjeux de classe et les difficultés politiques et socio-économiques auxquels ils devront faire face, c’est éviter que le Hirak2, manipulé, n’entame la stabilité des institutions du pays au risque de les fragiliser », rétorque-t-il.
Tout est dit, la situation politique vit au rythme des manipulations sordides de certaines forces à la solde de leurs maîtres d’outre-mer, en insistant sur l’élément tant manifeste qui se résume dans des attaques à l’adresse de l’Etat national et l’Armée nationale populaire.

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