Nadir Larbaoui reçoit l’ambassadeur de L’Union européenne en Algérie
L’Accord d’association au cœur des discussions
La commission technique bilatérale se réunira prochainement pour discuter des relations commerciales.

La coopération entre l’Algérie et l’Union européenne a figuré, hier, au menu d’un entretien entre le Premier ministre Nadir Larbaoui et l’ambassadeur de l’Union européenne à Alger, Diego Miado Pascua. Reçu au Palais du gouvernement, le diplomate européen a examiné avec le Premier ministre « les aspects de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne », rapporte un communiqué du Premier ministère, quelques jours après une réunion spéciale présidée par le chef de l’État, dont l’objet était l’accord d’association Algérie-UE. L’entrevue intervient également au lendemain d’une déclaration du ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché sur l’état d’avancement du dossier de la révision dudit accord, du côté algérien. Nadir Larbaoui et Diego Miado Pascua ont procédé, lors de l’entretien, à l’évaluation « de la réalité et des perspectives des relations bilatérales à la lumière de l’accord d’association algéro-européen », rapporte la même source. Les deux hommes ont mis en exergue le « caractère stratégique » de ces relations et « leur engagement commun à travailler ensemble pour établir un partenariat complet et diversifié, caractérisé par un nouvel élan et des dynamiques équilibrées garantissant les intérêts des deux parties », lit-on dans le communiqué du Premier ministère. Le propos appelle à l’optimisme et prédit une poussée positive dans l’accord d’association entre les deux parties. Il va sans dire que la nouvelle donne géopolitique mondiale et la place que prend l’Algérie dans la Méditerranée occidentale en font un partenaire incontournable et respectable de l’Europe.
Le Vieux Continent ne saurait se passer d’un partenariat stratégique, voire vital pour l’UE. Le prochain rendez-vous entre l’Algérie et l’UE, à savoir « la réunion de la commission technique bilatérale pour discuter des relations commerciales entre les deux parties », est une sorte de test grandeur nature de la volonté de l’un et de l’autre à dépasser les malentendus apparus, ces derniers mois, concernant les prétendues restrictions de l’Algérie que l’UE dit regretter.
Le Premier ministre et l’ambassadeur ont souligné à ce propos «l’importance de la tenue du Conseil de l’accord d’association algéro-européen », qui, rapporte la même source, «sera une occasion pour les partenaires, dans un esprit d’amitié et de compréhension mutuelle, d’évaluer la coopération bilatérale ». Cet « esprit d’amitié » évoqué par les deux hommes permettra «d’examiner les opportunités de la renforcer et de la développer », dans un climat détendu et profitable aux deux parties. Cela « tout en tenant compte des évolutions en matière de développement que connaît l’Algérie », explique le communiqué, comme pour noter la nécessaire révision de l’accord d’association.
Il n’est pas dit pour autant que la tâche sera facile, mais au ton du communiqué, on peut aisément deviner qu’un nouvel accord d’association plus équilibré est parfaitement envisageable.