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Le P-DG d’Enagas à propos de l’approvisionnement en gaz de l’Espagne

«L’Algérie est un pays fiable»

La fourniture de gaz par l’Algérie «fonctionne à 100 % conformément aux attentes et aux contrats, ainsi qu’au calendrier tracé».

Le contrat de fourniture de gaz entre l'Algérie et l'Espagne est scrupuleusement respecté. Le président de la République a déjà souligné l'intention d'Alger de ne pas politiser un contrat commercial entre deux États. Des propos confirmés par le ministre de l'Énergie et des Mines et, très récemment, clairement soulignés par le P-DG de l'entreprise espagnol Enagas, client du groupe gazier algérien Sonatrach. Le contexte diplomatique difficile entre les deux pays n'a pas influé sur les relations commerciales qu'entretiennent les deux entreprises, algérienne et espagnole. Le patron d'Enagas, Arturo Gonzalo, ne pouvait pas être plus clair, à l'occasion d'un entretien accordé au journal El Pais. Il a affirmé que «l'Algérie est un pays fiable dans le domaine du gazier». Une déclaration qui ne relève pas du scoop, mais qui rend tout de même justice à l'Algérie, dont les nombreuses rumeurs sur de prétendues mauvaises intentions avaient quelque peu «flouté» l'image. Gonzalo a ainsi dissipé les doutes sur une baisse des approvisionnements de gaz algérien à l'entreprise qu'il dirige. Pour le P-DG d'Enagas, «il est normal d'utiliser moins de gaz algérien en été, par rapport aux autres périodes de l'année». Des baisses, s'il y en a eu, étaient donc contractuelles et, en ce sens, Sonatrach n'a enfreint aucun accord. Plus clair, Gonzalo est affirmatif sur le fait que la fourniture de gaz par l'Algérie «fonctionne à 100% conformément aux attentes et aux contrats, ainsi qu'au calendrier tracé». S'engageant sur un terrain, disons-le, un peu plus politique, le P-DG d'Enagas n'a pas manqué d'affirmer que l'Algérie mérite amplement la confiance de l'Espagne, «d'autant plus qu'elle a respecté les contrats signés, tout en déclarant à plusieurs reprises qu'elle continuerait à le faire», a-t-il insisté. Et de rappeler: «L'Algérie a toujours et en toutes circonstances, depuis 1996 jusqu'à aujourd'hui, respecté les contrats conclus, et je n'ai aucun doute ni inquiétude à ce sujet.» Pareil témoignage est de nature à consolider la réputation de l'Algérie en tant que fournisseur stable et crédible. L'autre enseignement à retenir de la déclaration du premier responsable de l'entreprise énergétique espagnole est que le gaz n'a jamais constitué pour l'Algérie une sorte d'arme diplomatique qu'Alger brandirait pour obtenir des concessions politiques ou diplomatiques.
Contrairement au royaume marocain qui a instrumentalisé les migrants clandestins et usé d'espionnage pour forcer la main à Madrid, l'État algérien a pris acte du reniement du chef du gouvernement espagnol de ses responsabilités dans le dossier sahraoui et agit en conséquence, en toute clarté et sans faux fuyant. De fait, le fameux rapport de l'Otan l'accusant d'utiliser le gaz à des fins politiques est totalement faux. C'est un énième mensonge, destiné à régionaliser la crise entre l'Algérie et l'Espagne. Celle-ci, aux dires du principal concerné côté espagnol, n'a aucune conséquence énergétique. D'ailleurs, Arkab a rappelé dans un entretien accordé au journal allemand Der Spigel que l'Algérie a «renouvelé les contrats avec l'Espagne et il n'y a eu aucun problème». Les interprétations tendancieuses n'ont désormais plus lieu d'être.

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