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Industrie pharmaceutique

L'Algérie produira de l'oxygène chinois

Ce projet permettra à l'Algérie d'entrer de plain-pied dans une nouvelle ère dans le cadre du transfert de savoir-faire.

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed a examiné, hier, avec l'ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, Li Lianhe, la coopération bilatérale ainsi que les voies du renforcement et de la promotion des relations stratégiques dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, a indiqué le ministère.
La rencontre a permis aux deux parties de présenter les approches nécessaires à la poursuite de la relation stratégique et qualitative qui lie les deux parties, notamment dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, a indiqué le ministère sur sa page facebook. Lors de cette rencontre tenue au siège du ministère, les deux parties ont «examiné les mécanismes à même de développer la coopération bilatérale, particulièrement en matière de lutte contre la pandémie Covid-19, à travers la production de l'oxygène médical et du vaccin anti-Covid», a précisé la même source. Toutefois, le communiqué ne fait pas mention des modalités de production ni du lieu d'implantation de la future unité et encore moins des capacités de production. Néanmoins, la Chine demeure l'un des pays les plus avancés en matière de production de concentrateurs d'oxygène et autres équipements médicaux. Sur un autre plan, un tel projet permettrait également à l'Algérie, confrontée à une reprise de la pandémie de coronavirus, de faire face à la pénurie d'oxygène. Lors de sa récente visite en Algérie, le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que « la Chine continuera à considérer l'Algérie comme un partenaire important pour renforcer l'unité et la coopération entre les pays en développement dans les nouvelles circonstances».
La concrétisation de ce projet viendra en appoint aux deux premiers, la production du vaccin anti-Covid russe Spoutnik-V et du chinois Sinovac. Des projets à même de permettre à l'Algérie d'entrer de plain-pied dans une nouvelle ère dans le cadre du transfert de savoir-faire.
Des projets en droite ligne des dernières recommandations du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, qui a affirmé que l'Etat avait pris «une série de mesures» pour assurer la disponibilité de l'oxygène dans les établissements hospitaliers et répondre à la demande croissante due à la recrudescence des contaminations à la Covid-19. Rappelant que «la production nationale oscillait entre 400000 et 420000 l/j», le Premier ministre a indiqué que «la hausse brusque de la demande» d'oxygène a amené à prendre des décisions et des mesures pour venir en appui à cette production. Dans l'adversité, la Chine sait se souvenir de ses amis. Le pays que l'on appellait l'Enpire du Milieu a été le premier à venir en aide à l'Algérie au lendemain de l'apparition des premiers cas de Covid-19. 

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