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Solide coopération, industrielle, économique et énergétique avec la France et l’Italie

L’Algérie tisse sa toile

Entre Alger et Rome, un véritable pont de prospérité partagé se construit. L’Algérie est devenue le premier fournisseur en gaz de l’Italie.

Entre l'Italie et l'Algérie, il y a une amitié solide, un partenariat stratégique extraordinaire et d'excellentes relations. L'entente est parfaite. Plusieurs indices le prouvent et le confirment. Un partenariat qui se concrétise de jour en jour dans plusieurs domaines, à l'instar des relations politiques. Un partenariat ayant atteint un niveau de convergence sans précédent. Le dernier en date est la signature par le groupe Stellantis du nouveau cahier des charges ainsi qu'une convention avec l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi) en application de l'accord cadre signé octobre dernier portant lancement du projet de construction automobile en Algérie de la marque italienne Fiat, filiale du groupe. Tandis que le constructeur italien de tracteurs agricoles, Deutz-Fahr, s'apprête à relancer son usine de montage et d'assemblage implanté dans la wilaya de Tlemcen. Une suite logique à la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Italie en mai dernier. Dans le secteur énergétique, le géant italien, ENI, a investi 1,6 milliard de dollars cette année en Algérie, a révélé le P-DG du Groupe, Claudio Descalzi, lors de la cérémonie d'inauguration d'un laboratoire spécialisé dans l'énergie solaire «Solar Lab» ainsi que la pose de la première pierre d'une seconde centrale solaire photovoltaïque de 10 mégawatts (MW) à Bir Rbaâ Nord dans le bassin de Berkine (Ouargla), exploité par Sonatrach et ENI. Mettant en avant les «relations historiques» existant entre les compagnies des deux pays, Claudio Descalzi a également rappelé la «collaboration stratégique» qui lie les deux pays en terme de livraisons de gaz naturel, en soulignant que «l'Algérie, à travers Sonatrach, représente un fournisseur fiable de gaz pour l'Italie depuis de nombreuses années». En outre, Alger et Rome comptent établir un partenariat dans l'industrie du marbre et de la céramique. Pour accompagner cette dynamique, l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Giovanni Pugliese, a appelé à une augmentation des vols d'ITA Airways vers l'Algérie pour accompagner «les relations fortes et intenses» entre les deux pays. En somme, un «véritable pont de prospérité partagé qui se construit entre l'Algérie et l'Italie», soulignait Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, en marge de la participation à la 8e édition du Forum Rome-MED pour le dialogue en Méditerranée, au cours duquel le chef de la diplomatie a rencontré le président italien, Sergio Matarella, à qui il a notamment transmis les salutations fraternelles du président de la République Abdelmadjid Tebboune. Un événement auquel ont pris part, aux côtés de Ramtane Lamamra, le ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab, et le ministre de l'Économie de la connaissance et des Start-up, Yacine El-Mahdi. Concernant les relations algéro-italiennes, Ramtane Lamamra a affirmé que «cela soit dans le domaine énergétique ou le domaine industriel, nous avons des avancées considérables», avant de révéler qu'il y a aussi «des annonces pour l'avenir immédiat qui sont de nature à promouvoir cette relation et à lui donner une dimension encore plus stratégique». D'autant que l'Italie s'est tournée vers l'Algérie pour assurer son approvisionnement en gaz à la suite du conflit russo-ukrainien, au point que l'Algérie est devenue le premier fournisseur en gaz de l'Italie, selon le ministre italien de l'Énergie, Gilberto Picetto Frattin. Un contexte plaçant l'Algérie au centre des intérêts italiens. Un partenariat sans limites. Et lorsque la politique sécuritaire rejoint l'agenda économique, la diplomatie militaire prend le relais. À cet égard, les travaux de la 13e commission mixte algéro-italienne se sont tenus au Palazzo Guidoni, siège du secrétariat général de la Défense et de la Direction de l'armement italien. Une réunion coprésidée par le secrétaire général du ministère italien de la Défense et Directeur national des armements, le général de corps d'armée Luciano Portolano et le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major Mohamed Salah Benbicha.
Une réunion consacrée au programme de construction navale dans les chantiers navals de Mers El-Kébir d'Oran, ainsi que sur l'usine de production d'hélicoptères par Leonardo à Aïn-Arnat dans la wilaya de Sétif et dont la production en série démarrera en 2023. 

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