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Attaquée de toutes parts à la veille des élections locales anticipées

L'Anie brille par son absence

Son président aurait instruit les coordinateurs locaux de faire appel des décisions des tribunaux administratifs.

A un peu plus d'un mois des élections locales anticipées, la bataille des listes de candidatures n'est pas encore terminée. Les partis et les indépendants ont eu toutes les peines du monde à repêcher, et encore moins à remplacer, les candidats écartés de la course électorale. Alors que les partis en lice pour ces joutes locales dénoncent ce qu'ils appellent «une gestion sécuritaire du processus électoral», l'Anie est aux abonnés absents. Si l'on se fie à certains sites, l'Autorité nationale indépendante des élections(Anie) aurait instruit ses délégations de wilayas de faire appel des décisions des tribunaux administratifs, qui viennent de repêcher un certain nombre de listes et de candidats recalés par l'Anie, qui se basaient sur les rapports des services de sécurité. Par conséquent, plusieurs cas restent en suspens au niveau des tribunaux administratifs. Pour repêcher leurs listes et leurs candidats recalés, des partis et représentants des indépendants avaient introduit des recours devant les tribunaux administratifs. Certaines formations ont eu gain de cause. En tout état de cause, les partis s'accordent à dire que l'exclusion de milliers de candidats vise, notamment les éléments compétents. C'est pour cette raison que tous les partis ruent dans les brancards pour dénoncer les rejets «arbitraires» et les irrégularités constatées dans la gestion du processus électoral, par l' Anie. Certains, à l'image du MSP et du FFS, assimilent les rejets à la pelle des listes et des dossiers de candidatures à une guerre contre le multipartisme. Par cette politique pilotée par l'Anie, l'on voudrait élire des Assemblées composées uniquement des proches du pouvoir, accuse-t-on encore. Des partis déplorent le fait que des communes restent sans candidats, tandis que des dizaines d'autres se retrouvent avec une seul liste de candidatures. La majorité des partis dénonce les rejets tous azimuts de l' Anie, qui se basent, de surcroît, exclusivement sur les rapports de services de sécurité. «Non-inscription sur les listes électorales», «connu pour son appartenance au milieu de l'affairisme et de l'argent sale», «influence sur les électeurs», «présente un danger pour la sécurité publique», sont, entre autres motifs avancés par l'Anie afin de justifier ces rejets. Des formations politiques en lice considèrent que le motif de refus de candidatures le plus «dangereux» est sans doute celui lié aux activités politiques pacifiques du candidat et à ses opinions en faveur de l'opposition».
Pour rappel, l'article 183 de la loi organique, portant régime électoral, stipule que la décision de rejet d'une candidature ou d'une liste de candidats, par le coordinateur de la délégation de wilaya de l'Anie, peut faire l'objet d'un recours devant le tribunal administratif territorialement compétent dans un délai de trois jours francs, à compter de la date de notification de la décision. Cette cour statue, dans un délai de quatre jours francs, à compter de la date d'introduction du recours. Le jugement du tribunal administratif est susceptible d'appel dans un délai de trois jours francs, devant le tribunal administratif d'appel territorialement compétent, à compter de la date de notification du jugement.

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