{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

An I du Hirak: Les réseaux sociaux

«L’arme» du Mouvement populaire

Leur impact sur la mobilisation n’est plus à prouver. Ils sont le lieu de naissance et l’espace où se développe le Mouvement populaire pacifique.

L'histoire se répète. Les préparatifs en mode 2.0 pour la réussite de la «grande marche nationale» projetée pour célébrer le 1er anniversaire du Hirak battent leur plein. Comme il y a une année, les réseaux sociaux sont en pleine effervescence. Un constat qui ne peut pas passer inaperçu quand la dépendance à Facebook, Tweeter, Instagram, et autres nous tient. Car, à mesure qu'approche le jour J, les mots d'ordre pour une forte mobilisation à travers le pays se multiplient derrière les écrans des smartphones, tablettes et PC. À l'heure où nous mettons sous presse, des appels largement relayés sur les réseaux sociaux, invitent les Algériens à célébrer deux dates bien distinctes.
Le hasard du calendrier a fait que la célébration du 1er anniversaire du Hirak coïncide avec la veille de la marche du 53e vendredi de mobilisation populaire pacifique. «Nous aurons deux jours de fête, les 21 et
22 février prochains, soyez nom-breux», lance un appel largement relayé sur l'espace bleu. Sur cette publication ayant cueilli de nombreux «likes», des commentaires nous rappellent les premiers appels à la sagesse lancés par les internautes algériens, il y a une année. «Pour ceux désirant se déplacer à la capitale, faite-le la veille du vendredi», «il faut que le Hirak se poursuive, pacifiquement»; «si vous attrapez un semeur de trouble, arrêtez-le et livrez-le à la police»; «les biens publics sont les biens de tous les Algériens, ne vous en prenez pas à eux»; «n'attaquez pas les forces de l'ordre, ce sont nos frères» préconisent les internautes, qui redoutent un retour à l'instabilité. Pour rappel, l'Algérie tout entière retient son souffle à la veille du 22 février 2019. Et les réseaux sociaux ont été transformés par les internautes algériens en «agora virtuelle» (l'agora était la principale place publique des villes grecques antiques, siège de l'Assemblée du peuple), pour décider de manifester. Certes, on ignore toujours, d'où les appels sont partis mais en remontant le fil du temps, l'idée d'organiser un Hirak aurait commencé, après l'annonce de l'intention du président Bouteflika de briguer un cinquième mandat. Une annonce perçue par la jeunesse algérienne comme l'humiliation de trop. Et les internautes ont trouvé sur les réseaux sociaux un lieu propice, à ce soulèvement qui avait fait descendre le peuple dans la rue. Suite aux échanges, le peuple a décidé le 22 février dernier de prendre son destin en main et construire l'Algérie de demain, celle d'un État de droit. Après les premières marches populaires pacifiques, les réseaux sociaux sont devenus le lieu où les Algériens s'informent, lancent des alertes, font des appels à des manifestations et commentent l'actualité. Maintenant, presque un an est passé. Et les Hirakistes sont toujours déterminés à poursuivre leur marche vers la nouvelle Algérie. Le 22 février 2020 s'annonce festif. Il fera encore parler de lui. Puisqu'il s'annonce comme une journée pas comme les autres. La raison? Ce jour sera le passage à la deuxième saison du Hirak.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré