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Collecte des ordures sur la côte Ouest de Béjaïa

L'autre côté hideux de Béjaïa

Bien que les estivants se fassent rares, en raison de la pandémie du Covid-19, le chaos hygiénique règne en maître sur la côte Ouest de Béjaïa et tous les points touristiques.

Béjaïa n'est plus l'âme des Kabyles. Elle a perdu de son attrait, depuis qu'elle ne se soucie plus de sa beauté et de son hygiène. Béjaïa sombre peu à peu dans le style de région sans coeur et sans âme. Béjaïa se consume à petit feu. Eh oui! Quand on ne choisit pas les hommes qu'il faut à la place qu'il faut, il ne faut pas s'étonner de cette «reconversion» négative. Lorsqu'on fait comme si de rien n'était et qu'on persiste à ignorer une réalité qui interpelle plus d'un, le résultat ne peut être que celui que l'on renstate, aujourd'hui, notamment les contrées de la côte Ouest. Comme chaque été, la situation de l'hygiène à Béjaïa prend un sacré coup. Bien que la présence des estivants ne soit pas aussi importante que durant les autres années en raison de la crise sanitaire et de l'interdiction des déplacements, la saleté reste de mise. Parcourir la Route nationale 24, qui relie, à travers le littoral Ouest, la wilaya de Tizi Ouzou, reste assez illustratif en matière d'hygiène et d'environnement. Une situation chaotique, qui démontre l'inefficacité des opérations de collecte, lorsqu'elles existent. Trois communes sont concernées par cette situation dramatique de mise tout au long de ce littoral déjà défiguré par les constructions anarchiques et illicites.
Chaque été, c'est la même rengaine qui prend forme pour donner à cette partie de Béjaïa, l'image d'un navire sans capitaine et des passagers irresponsables. En effet, les nombreux tas d'ordures prolifèrent à chaque coin, des tonnes d'immondices qui jonchent les bas-côtés de la Route nationale et les ser-vices de la voirie donnent l'impression d'être incapables d'en assurer la collecte. Chaque jour, cette côte nage dans l'insalubrité. Les Béjaouis et les hôtes s'y habituent malgré eux. Avant-hier, à l'heure du passage des collecteurs d'ordures, un riverain s'est rapproché des employés de cette entreprise pour connaître les raisons de la présence d'un même amas d'ordures, après quatre passages. L'éboueur lui répondit qu'«il ne ramasse que les ordures mises dans un sac poubelle». Ces éboueurs, d'un nouveau genre, n'osent pas se salir les mains. Il ajoute que si «un sac poubelle se déchire au ramassage, il abandonnera les ordures sur place». Un exemple parfait qui illustre la faillite de la gestion du problème de la collecte des ordures à Béjaïa, Toudja et Béni Ksila, les trois communes concernées. En dépit des tentatives de régulation, tant pour le ramassage des ordures ménagères que leur dépôt à des heures fixes, l'insalubrité est toujours présente et rappelle, à tout un chacun, le long chemin qui reste à parcourir en matière d'éducation civique. Un manquement qui s'ajoute à la défaillance des collectes encore archaïques.
Des habitants et les estivants continuent toujours de sortir leurs poubelles en dehors des heures fixées en les jetant n'importe où. En l'absence de points indiqués pour le dépôt, les gens semblent loin, très loin de se soucier, aussi bien de la conséquence de la responsabilité de leur geste, que des mesures coercitives qu'ils encourent.
Pis encore, l'on continue à déposer les sacs poubelles à des endroits non réservés à cet effet. Ce qui complique la collecte déjà amoindrie par un parc matériel insuffisant et vétuste. Résultats des courses: rats, souris, cafards et moustiques envahissent les stations balnéaires.

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