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2e édition de « L'arbre de l'espoir» à Béjaïa

L'environnement au coeur

Loin d'attendre une quelconque subvention, l'association organisatrice se retrousse les manches pour redorer le blason du mouvement associatif de Béjaïa.

Les associations activant sur le territoire de la wilaya de Béjaïa ne sont pas toutes pareilles. Certaines travaillent d’arrache-pied pour donner un sens à la vie, d’autres empochent les subventions pour d’autres intérêts, bassement matériels.
Certaines de cette dernière catégorie, manifestent déjà le mécontentement devant le retard accusé dans l’adoption du BS de la commune de Béjaïa, entendre par-là la répartition des subventions. L’association « Lueur d’Espoir (Baril Al Amel) » de la wilaya de Béjaïa n’est pas de celles- là.
Il en existe d’autres qui ne comptent que sur les efforts de leurs adhérents et leur bénévolat. Loin d’attendre une quelconque aide communale, cette association s’investit, au quotidien, pour valoriser la ville de Béjaïa, par des actions toutes aussi bénéfiques pour la société que pour l’individu qui la compose. À l’occasion de la célébration du mois « Octobre Rose », l’association « Lueur d’Espoir (Baril Al Amal) » de la wilaya de Béjaïa, en collaboration avec le Parc national de Gouraya a lancé, récemment, sa 2e édition de « l’Arbre de l’espoir » au niveau de l’école des
13 Martyrs.
Loin des pétards assourdissants, les adhérents de cette association, avaient voulu célébrer, à titre d’exemple, le Mawlid Ennabaoui d’une autre manière. Et quelle belle manière que celle d’organiser une journée un peu spéciale ! Les volontaires et bénévoles de l’association avec leurs amis des scouts, le groupe Zoubir Tabti, avaient organisé une journée de volontariat et de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Un geste louable qui mérite d’être rapporté. Mais il n’y a pas que.
Une visite a été organisée sur les sites incendiés, l’été dernier, ainsi que ceux qui avaient reçu les précédentes plantations d’arbres dans la commune de Béjaïa. Les arbustes ont bien poussé et se portent bien, a-t-il été constaté. Les adhérents et les bénévoles ont saisi l’occasion pour semer des graines de caroube. Un autre geste qui permet l’espoir d’une vie meilleure. Ce n’est pas pour autant que l’on se priverait des plaisirs de chaque fête nationale ou religieuse.
Des animations au profit des enfants, en l’honneur desquels une collation agrémentée de « tamina » et plats traditionnels, préparés par les bénévoles, ont procuré de la joie aux enfants, d’ailleurs fort présents dans toutes les actions de cette association, qui comprend en son sein des universitaires et des personnes lambda.
À Béjaïa, un grand nombre d’associations activent sur le terrain, dans la discrétion totale, sans solliciter quiconque dans leurs actions.
Ce sont les oubliés des subventions de la commune de Béjaïa, qui vont généralement, et c’est prouvé, vers des associations, dont le rôle est inexistant au sein de la société. La révision des critères de subventions du mouvement associatif devrait être impérativement revue. Il y va de l’intérêt de la collectivité. Les milliards, dépensés annuellement, devraient revenir de droit à ceux qui travaillent, sensibilisent et viennent en aide à la commune. Mais pour cela, il faudra porter aux commandes de la commune des gens sincères, avec des intentions louables. On n’en est pas encore là. Mais l’occasion du prochain scrutin est une opportunité, même si le choix n’est franchement pas large.

De Quoi j'me Mêle

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