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Coopération sécuritaire algéro-française

L'excellence opérationnelle?

L'instabilité politique dans nombre de pays africains, dont la Lybie et le Mali, a priori, a profité à une prolifération des activités terroristes.

L'Algérie et la France décident de pousser, un peu plus loin, leur coopération sécuritaire. Cela s'est traduit d'abord, par une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays présidée par les deux chefs d'État, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, a annoncé un communiqué de la Présidence algérienne. Un pas supplémentaire pour concrétiser la volonté des deux Présidents algérien et français, d'aller au-delà des aspects actuels de la coopération bilatérale, vers un partenariat approfondi et élargi. Cette réunion de sécurité a vu la présence côté algérien, du général d'Armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée Nationale Populaire (ANP), du directeur général de lutte contre la subversion, du directeur général de la sécurité intérieure (DGSI) et du directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Du côté français, il y avait le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, le général d'armée Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, ainsi que le directeur général de la sécurité extérieure. Un fait inédit dans les annales de l'histoire commune des deux pays, puisque c'est la première réunion de ce niveau à avoir lieu entre les deux pays, depuis l'indépendance, rappelle-t-on des deux côtés. Une réunion où différents aspects de la coopération sécuritaire bilatérale, «représentant un intérêt commun aux deux parties», ont été abordés. Il convient de souligner que ce dossier revêt une importance cruciale, face aux multiples défis régionaux et méditerranéens qui se dressent sur les sentiers de la coopération entre les deux pays. Des défis sécuritaires de grande importance qui se traduisent par des menaces réelles, dont une expansion exponentielle du terrorisme et du crime organisé transfrontalier. «En effet, ces dossiers ont évolué davantage au cours de ces dernières années, et ce, au regard de l'expansion de la menace terroriste en Afrique en général et dans l'espace sahélo-saharien en particulier», devait confier le général d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée Nationale Populaire (ANP), face à ses homologues, à l'occasion de sa réunion avec le ministre français des armées, Sébastien Lecornu et sa délégation. Chanegriha a, également, rappelé que «l'évolution de cette menace a également accru le crime organisé transfrontalier, dont le trafic de drogues et d'armes, la traite des êtres humains et la contrebande, sont les principales activités criminelles, proliférant de connivence avec les organisations terroristes». En effet, il n'est un secret pour personne que l'instabilité politique dans nombre de pays africains, dont la Lybie et le Mali a priori, pour ne citer que ces deux pays frontaliers de l'Algérie, a profité à la prolifération d'activités subversives de grande échelle. Les groupes terroristes dont Aqmi (El Qaïda), Boko Haram, Al Chebab, l'État islamique EI, etc.... écument une Afrique qui était pourtant paisible et calme, il y a quelques années, seulement. Aujourd'hui, la menace terroriste dans les pays africains et du Sahel, de plus en plus touchés par ce phénomène relativement nouveau, a atteint des proportions telles que des solutions efficaces et urgentes doivent être trouvées. L'Europe n'étant pas épargnée par ce phénomène intercontinental, devra apporter efficacement sa contribution, afin de résoudre cette problématique majeure. C'est dans cet esprit qu'il faut inscrire la coopération bilatérale sur le plan de la sécurité entre l'Algérie et la France.

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