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Premier Conseil des ministres du Ramadhan

L'heure du bilan n'a pas encore sonné

Tous les autres secteurs ont été, d'une manière ou d'une autre, impactés par la crise sanitaire que vit le pays depuis plus d'un an.

Le président de la République a réuni, hier, un Conseil des ministres consacré à l'examen et l'endossement de nombre d'exposés et décrets relatifs aux secteurs des affaires étrangères, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l'industrie. Cette rencontre, première du mois sacré du Ramadhan ne bénéficie pas d'assez de recul pour faire un premier bilan des mesures prises par le ministère du Commerce pour faire face à l'envolée des prix durant le mois sacré. Il est constaté traditionnellement, l'impossibilité de freiner la tendance haussière des prix des produits de large consommation, à la première semaine du Ramadhan, avant une baisse graduelle qui s'étale sur les deux dernières décades du mois sacré.
Il reste, cependant, que les crises d'approvisionnement de lait et de l'huile de table demeurent entières dans un certain nombre de wilayas du pays. Faut-il associer la panique dont font montre les Algériens avec l'entame du Ramadhan? On pourrait le supposer et l'absence du commerce dans le menu du Conseil des ministres traduit sans doute le souci de ne pas s'empresser d'agir sur une situation qui devra retrouver sa normalité dans les tout prochains jours. Il faut dire, à ce propos, que le Ramadhan boucle aujourd'hui sa première semaine. On devrait donc assister à une tendance baissière des prix dans les tout prochains jours.
Auquel cas cela voudra dire que le dérèglement qu'a vécu le marché est la conséquence d'une trop forte pression sur une offre qui n'est pas extensible à l'infini. Dans le cas contraire, l'Exécutif devra revoir sa copie et intervenir dans l'urgence pour pallier les erreurs commises par le département du commerce.
Cette importante parenthèse fermée, il convient de noter l'importance des dossiers qui seront abordés par le Conseil des ministres. Même si dans sa forme, la réunion est dédiée à la promulgation de décrets relatifs aux secteurs des affaires étrangères, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'industrie, il reste qu'à l'exception des affaires étrangères qui relèvent du domaine exclusif du président de la République, tous les autres secteurs ont été, d'une manière ou d'une autre, impactés par la crise sanitaire que vit le pays depuis plus d'un an.
La baisse de niveau, constatée dans l'Education nationale et l'enseignement supérieur, en raison des perturbations dans les programmes d'enseignement, sera une préoccupation majeure pour les ministres concernés de l'actuel gouvernement et du prochain.
Quant à l'industrie, un secteur aujourd'hui en jachère, caractérisé par une paralysie de plus d'une année, il a véritablement besoin d'un «coup de fouet» salutaire. Il y a également l'économie de la connaissance qui fait, ces derniers mois, des pas de géant, et doit donc être connectée à l'université.

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