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Pluie, neige et baisse significative de la température jusqu'à la fin du mois

L'hiver s'installe définitivement

Les Algériens «tremblent» déjà. Pas par peur du froid, mais à cause des conséquences que risquent d'entraîner ces grosses averses.

Le mauvais temps revient en force. Après les belles éclaircies du week-end, place à la pluie. Les intempéries vont faire leur retour à partir d'aujourd'hui. Elles devront durer encore au moins jusqu'à la fin du mois de novembre. En effet, les services météorologiques annoncent de grosses perturbations dès ce matin. Des pluies abondantes et des vents violents affecteront les régions nord du pays. Le centre et l'est du pays seront les plus touchés, avec des cumuls qui se situeront localement entre 80 et 100 mm. c'est-à-dire plus que l'épisode pluvieux que l'on a vécu depuis le début du mois en cours. La neige sera également au rendez-vous, sur les hauteurs dépassant les 1 200 mètres. Nos montagnes vont donc se couvrir d'un beau manteau blanc. Les citoyens devront, eux aussi, sortir leurs grosses gabardines, car ces chutes de neige entraîneront une baisse significative des températures. On perdra jusqu'à 10 degrés Celsius, dans certaines régions. Les 20 degrés de ce week-end chuteront de moitié. Elles devraient se situer entre 9 et 12 degrés pour le nord du pays. À l'intérieur du pays, elles devraient même descendre au-dessous de zéro, alors que le Sud, affecté par de grosses intempéries ces trois derniers jours, verra le retour du beau temps, avec des températures qui avoisineront les 30 degrés. Un rude hiver s'annonce donc pour le nord du pays. D'ailleurs, selon le modèle prévisionnel utilisé par Météo Algérie, ce climat hivernal devrait perdurer au moins jusqu'au début du mois de décembre. Des éclaircies pointeront le bout de leur nez par intermittence. Cependant, elles seront vite «couvertes» par les violentes tempêtes. Des BMS ne sont pas exclus. On risque de vivre le même scénario que celui des dernières semaines. Les Algériens «tremblent» déjà. Pas par peur du froid mais à cause des conséquences que risquent d'entraîner ces grosses averses. Cette bénédiction qui est arrivée après 3 ans de grande sécheresse s'est transformée en grand malheur. Depuis une vingtaine de jours, ils ont été, à leur insu, inscrits à des cours de «natations». Les routes du pays, notamment celles de la capitale, ont été complètement inondées. Elles étaient presque impraticables. Chaque matin, c'était un parcours du combattant, pour se rendre au travail. Le soir, rebelote. Ils ont passé des heures entières dans les embouteillages, la peur au ventre de se voir emportés par les eaux. Un véritable cauchemar. Certains ont même vu leurs véhicules emportés par les flots, alors que pour d'autres ce sont leurs domiciles qui menacent ruine. D'importants glissements de terrain ont été enregistrés dans les quatre coins du pays. Les responsables locaux et ceux de la voirie ont été particulièrement pointés du doigt pour leur incurie.
La trêve que Dame nature leur a accordée pour ce week-end leur servira-t-elle pour corriger leurs erreurs? Hier, le personnel de l'entretien des routes a été aperçu en train d'effectuer des travaux sur les routes menant de et vers Alger. Ils étaient mobilisés au niveau de certains «points noirs» qui ont été «noyés» par les pluies. Se sont-ils, enfin, réveillés?
Le nouveau wali d'Alger, installé il y a moins d'une semaine, a donné des instructions claires à ce sujet lors de sa première sortie sur le terrain, mercredi dernier. Le nouveau premier responsable de la capitale a-t-il été écouté? Les défaillances mises à nu par les intempéries ont-elles été réglées? On le saura très vite... 

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