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Tourisme national

L’hypothétique relance

Ce protocole, qui comprend des consignes sanitaires et des gestes barrières à suivre durant la saison estivale, sera adressé aux établissements touristiques et hôteliers.

«L'élaboration d'un protocole sanitaire, en collaboration avec tous les secteurs concernés à l'effet de préserver la santé des citoyens et les rassurer pour passer des vacances dans des conditions préventives sécurisées, et ce à l'approche de la saison estivale, et relancer les activités touristiques dans de bonnes conditions préventives, de manière à contenir la propagation du Covid-19», c'est ce qui ressort de l'intervention du ministre du Tourisme, de l'Artisanat et du Travail familial, Hacène Mermouri, lors de l'installation dimanche dernier d'un comité technique, en prévision de l'étape post-déconfinement pour réduire la propagation du coronavirus, précisant que «ce protocole, qui comprend des consignes sanitaires et des gestes barrières à suivre durant la saison estivale, sera adressé aux établissements touristiques et hôteliers, aux responsables d'agences de tourisme et de voyages, aux opérateurs touristiques, aux artisans, ainsi qu'à tous les secteurs concernés, et sera officiellement adopté après son parachèvement, d'ici la fin de la semaine en cours».
Hormis l'aspect sanitaire, il faut dire que cette mesure risque de se heurter aux nombreuses failles que comporte ce secteur depuis des décennies, et qui ont largement contribué à retarder son essor, du fait que les maintes tentatives pour redonner au tourisme local une chance de renaître, ont été vouées à l'échec, après avoir dressé le constat d'un déficit cruel en infrastructures et en établissements de formation, dans la mesure où des centaines de projets dans ce sens, sont restés au stades d'étude, et les tentatives de rénovation des établissements existants connaissent une lenteur qui ne leur permet pas de prétendre à une relance. Sur le terrain, les effets de cette situation ne sont plus à énumérer, dans la mesure où ils sont devenus plus que visibles et se matérialisent par le nombre ahurissant d'estivants algériens qui quittent le pays durant la période estivale, en quête d'un séjour sans contraintes et sans déceptions.
L'exemple le plus évoqué est sans contexte celui de la destination tunisienne qui attire, chaque année, près de 3 millions de touristes algériens qui, en réalité, fuient les formules des hôteliers algériens, à cause de leur cherté, et du rapport qualité/prix qui ne répond pas au plus primaire de leurs besoins, dans la mesure ou les prestations et les services proposés, ne répondent pas aux attentes des estivants, qui ont pourtant mis le prix.
Il est indéniable que des efforts ont été consentis par les professionnels du tourisme, pour améliorer le climat d'investissement dans ce domaine, mais les verrous demeurent tenaces et n'augurent pas, pour l'heure, une ouverture sur la libération du foncier touristique, l'implication des financements bancaires et la libération des initiatives du secteur privé, qui pourrait, à l'image de nos voisins, s'avérer hautement rentable.

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