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Oran

L'OAS: on s'en souvient toujours

Semant le chaos un peu partout, ces colons n'ont rien laissé au hasard dans leur action barbare en versant dans le terrorisme sanglant.

«Créée par des officiers dissidents de l'armée coloniale française, la sinistre Organisation armée secrète, OAS, a mené, durant les deux dernières années précédant le recouvrement de l'Indépendance nationale, une véritable politique de la terre brûlée». Des chercheurs ayant mené plusieurs recherches, et des moudjahidine, ayant vécu cette période, ont été unanimes à dire que «l'Organisation armée sécrète a semé la terreur un peu partout dans la ville d'Oran en multipliant des actes de destruction et assassinats individuels et collectifs aveugles visant des civils isolés». Semant le chaos un peu partout, ces colons n'ont rien laissé au hasard dans leur action barbare en versant dans le terrorisme sanglant. Le professeur d'histoire à l'université d'Oran 1, Mohamed Belhadj, a indiqué que «les années 1961 et 1962 sont considérées comme la période la plus sanglante de l'histoire de la ville d'Oran», expliquant que «des crimes(ont été) commis par l'OAS, s'opposant à l'indépendance de l'Algérie». Il a rappelé que «l'acharnement des terroristes de l'OAS a redoublé de férocité après la signature des accords d'Évian et le début de leur mise en oeuvre, le 19 mars 1962». Spécialisé dans l'histoire du Mouvement national et de la guerre de libération, le professeur Mohamed Belhadj, a affirmé que «la ville d'Oran était devenue, durant cette période, le théâtre d'assassinats et d'actes de terrorisme, collectifs et individuels». «Ces actes barbares ont été guidés par le commandement du général Edmond Jouhaud, natif de Bousfer». «Le général Edmond Jouhaud est l'un des quatre officiers supérieurs du putsch de 1961», a fait savoir le professeur, relevant que «les institutions coloniales administratives et de sécurité étaient complices...des tueurs de l'OAS en leur fournissant armes, vêtements, munitions et informations, ce qui leur a permis d'étendre et d'intensifier leurs activités criminelles», a-t-il expliqué, ces dernier n'a pas omis de faire état des actes criminels commis par cette organisation terroriste. En ce sens, il a souligné que «les membres de cette organisation criminelle avaient mené une opération d'enlèvement, le 12 janvier 1962, des condamnés à mort et à perpétuité incarcérés à la prison civile d'Oran, dont Guerrab Lahouari, Hamdani Adda (Si Othmane), Bendjebbar Adda (Si Sabri) et Frih Mohamed, qui ont été torturés et abattus par balles, avant d'être brûlés, le lendemain, dans la forêt de Canastel (actuellement El-Menzah) d'Oran. Et d'ajouter que «l'organisation terroriste a adopté la méthode de la terre brûlée et des tueries systématiques». «Les membres de cette sinistre organisation ciblaient d'innocents civils dans les rues et tirant sans distinction sur les passants, comme cela s'est produit le 11 mai 1962, lorsque 15 femmes de ménage ont été assassinées au coeur d'Oran». Baptisés dans les temps actuels au nom de snipers et dans le temps «Tireurs d'élite, ces tireurs ne rataient jamais leur cible. «Les snipers de l'OAS à Oran ont utilisé les toits des immeubles du quartier du plateau Saint Michel (actuellement Sidi El-Bachir) afin de prendre plus de vies», ajoute Mohamed Belhadj. Les crimes de cette organisation terroriste se sont étendus aux cliniques et aux hôpitaux, comme cela s'est produit à la clinique du Front de mer, où le couple Abbassia et Mustapha Fodhil a été assassiné le 2 mars 1962Les membres de l'OAS ont perpétré plusieurs crimes contre les populations locales. Le 28 février 1962, ils ont commis un double attentant des plus barbares à la voiture piégée sur la place Tahtaha dans le quartier M'dina Jdida. 

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