{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Oran

L’opération ville morte est lancée

Le secteur du tourisme mobilise 10 établissements hôteliers d’une capacité de 1021 chambres.

«Confinez-vous strictement et observez rigoureusement les règles d’hygiène, ne sortez pas.» Ces petites phrases continuent à être relayées par les haut-parleurs des véhicules jaunes de la Protection civile sillonnant les villes, agglomérations et douars composant le territoire de la wilaya d’Oran. En fait, cette sortie n’est pas une «rigolade», elle ne constitue en aucun cas un divertissement pour les sapeurs-pompiers ayant mobilisé le gros de leurs moyens, humains et matériels.
Le ton est, pour ce corps, déployé en premier front, à la lutte en lançant une vaste opération de sensibilisations ciblant directement les populations en les incitant à «ne pas quitter leurs domiciles en toutes circonstances». Ce n’est pas tout. Cette bataille déclenchée sur plusieurs fronts était, de visu, perceptible un peu partout dans les institutions locales, hier matin.
La ville des Deux Lions, connue pour l’intensité des activités lambda s’est notablement vidée. Les badauds n’ont, contre toute attente, aucune raison de flâner ni s’attabler dans les somptueuses terrasses des cafétérias de l’avenue Loubet où les jeunes couples se réunissaient et s’échangeaient des cadeaux brillant de loin et de chaleureuses bises. Idem pour les cafétérias et somptueux salons de thé du futur centre-ville d’Oran, le quartier Akid Lotfi. «Rien ne bouge ici, hormis l’épicier du coin devant servir le lait, si lait il y a», dira un jeune riverain, n’ayant pas dissimulé sa satisfaction en constatant que «cette ville qui, d’habitude bouge, s’est soudainement «éteinte».
C’est encore le cas dans les cafés du marché Michelet où les vieux briscards de la chose politique cernent de tous bords les petites tables pour s’adonner à leur «accoutumance quotidienne», discuter, chaque matin et tranquillement, de la situation politique. Dans les cafés de la rue Lamartine, ces réunions constituent «la drogue matinale» à ne jamais rater aussi bien par les gens ayant soutenu, auparavant, le régime de Bouteflika que par ceux ayant pris position au profit de Tebboune. En somme, les appels à la «raison» ont, jusqu’à la moitié de la matinée d’hier, fini par avoir gain de cause de ces flâneurs ayant pour habitude de se regrouper en masse dans les cafés et autres lieux de rencontres. Cela survient alors que d’autres Algériens, coincés à l’étranger, continuent d’être rapatriés. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré