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Identifiée par les hautes autorités du pays comme source de nombreux blocages

La bureaucratie: voilà l'ennemi!

Le Président n'avait pas tort en classant ce monstre comme «ennemi public numéro un». Après avoir rendu la vie dure aux citoyens et investisseurs, voilà que la bureaucratie s'attaque à notre Histoire.

La bureaucratie a une nouvelle fois fait sortir de ses gonds le président de la République. Il n'a pas mâché ses mots en apprenant le sort qui a été réservé au moudjahid El Hadi Radjeb par l'administration algérienne. Outré et peiné, Tebboune a qualifié cette affaire de «grave et honteuse». En effet, ce maquisard de la première heure est mort sans avoir obtenu sa... nationalité algérienne. Lui, cet artiste, qui a fait entendre la voix de la Révolution aux quatre coins du monde. C'est en présentant ses condoléances à sa veuve que le chef de l'État a appris le calvaire que l'administration algérienne à fait vivre à l'un des héros de la Révolution pendant plusieurs décennies. Le président Tebboune a vite mis fin à cette injustice non sans dénoncer, encore une fois, ce monstre qui mène la vie dure à la République.
Cette grave affaire témoigne de l'ampleur de ce «crime». Ce qui montre à l'opinion publique pourquoi le premier magistrat du pays a classé ce fléau comme l'«ennemi public numéro un».«La bureaucratie est le plus grand danger qui menace le pays», avait relevé le président Tebboune dans l'une de ses rencontres avec la presse. Il n'avait pas tort. On comprend donc pourquoi le président de la République a déclaré une vraie «guerre» à ces pratiques qui prennent en otage les citoyens.
Néanmoins, malgré les menaces, renvois et sanctions, certains «bureaucrates» résistent encore aux changements! C'est le Président, lui-même, qui le dit! Lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, il a fait part de certaines résistances face aux réformes qu'il est en train d'initier depuis son élection à la tête du pays en décembre 2019. Il faut dire que des décisions présidentielles décidées en plein Conseil des ministres sont «remises en cause» par des fonctionnaires qui interprètent à leur guise des décisions présidentielles pour ne pas les appliquer. Ils ne manquent pas d'ingéniosité pour cela. Ils connaissent toutes les failles et les astuces pour faire leur travail. Avec un large sourire, ils annoncent qu'il manque ce papier, qu'il faut cette autorisation ou qu'ils attendent encore la réponse de telle structure.
Le citoyen lambda ou l'investisseur se retrouve «ballotté» d'une administration à une autre. La phrase fétiche des bureaucrates «va chez le Président» est lancée à la figure du citoyen en guise de défi à l'État. Un investisseur de la wilaya de Boumerdès nous raconte qu'il attend depuis plus de cinq ans la publication de l'acte de son terrain. «À chaque fois, il est renvoyé aux services de l'APC pour une erreur. Une fois, c'est le nom, une autre, l'adresse, la date de naissance, il manque une lettre...», rapporte-t-il. Un véritable calvaire qu'il n'est pas le seul à vivre. En témoignent, les milliers de projets qui ont été débloqués depuis que le président Tebboune a pris les rênes du pays.
Plus de 52000 emplois ont pu être créés à la faveur de leur mise en service. Il s'agit de PME qui n'avaient besoin que d'un «petit papier» ou une «autorisation» pour pouvoir démarrer! Certaines d'entre elles sont restées des années à attendre ce fameux sésame, en vain! Chose que le chef de l'État ne veut plus voir dans la nouvelle Algérie. C'est dans ce sens qu'il a mis en place des mécanismes de contrôle pour «tuer» ce monstre.
À l'exemple du retour du médiateur de la République avec des délégués dans les 58 wilayas du pays. Un poste qu'il a remis au goût du jour dès son arrivée au pouvoir, lui qui connaît parfaitement les arcanes de l'administration algérienne et ses problèmes. Il a également lancé le chantier de la simplification des procédures administratives et de la modernisation des structures publiques pour mieux servir la population et les entreprises. La numérisation de certains services est aussi une bataille qu'il est en train de mener pour couper l'herbe sous les pieds des bureaucrates. Les citoyens et les entreprises méritent une administration publique efficace et moderne qui puisse les soutenir et les aider à atteindre leurs objectifs. Il s'agit ainsi de réformes cruciales pour améliorer la vie des Algériens et favoriser une croissance économique saine. La «guerre» n'est pas encore finie... 

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