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Alors que nos frontières font face à de véritables menaces

La classe politique se mure dans le silence

La souveraineté nationale et l’unité du pays se mesurent par rapport à l’élan de la mobilisation qui s’exprime sur des questions qui engagent le pays dans une situation qui l’interpelle dans son existence propre.

La crise en Libye prend des proportionss très dangereuses, les risques d’une escalade se font sentir avec acuité, surtout que la Turquie d’Erdogan s’invite là-bas sous prétexte de porter une aide au gouvernement de Fayez al-Sarraj. Cette évolution gravissime de la situation en Libye est plus que préoccupante pour l’Algérie qui partage les plus grandes frontières avec la Libye dans toute la région.
C’est dire que l’enjeu est délicat et qui nécessite une prise de conscience en urgence pour parer aux débordements de la situation près de nos frontières. Cela doit se faire avec toutes les forces patriotiques que renferme le pays. La crise libyenne a montré une situation qui interpelle les esprits au niveau de la scène politique nationale. Une situation qui renvoie à une classe politique à travers ses partis de tous bords confondus, hormis un parti ou deux qui se sont prononcés sur ce qui se passe en Libye en avertissant l’opinion nationale des retombées de cette crise sur la stabilité du pays et de ses frontières.
Décidément, l’évolution de la situation en Libye et les risques d’escalade ne captent pas la classe politique et l’opinion publique nationale. Cette réalité amère renseigne sur le degré de dépolitisation qui affecte la société et la classe politique. Le brasier de la Libye est aux portes du pays, alors que les dynamiques de la société civile et les partis politiques n’arrivent pas à avoir un temps d’arrêt pour interroger cette nouvelle réalité porteuse de dangers et de menaces multiples qui guettent le pays et ses institutions.
La souveraineté nationale et l’unité du pays se mesurent par rapport à l’élan de la mobilisation qui s’exprime sur des questions qui engagent le pays dans une situation qui l’interpelle dans son existence propre.
On n’entend pas les dynamiques de la société civile et les partis politiques parler de cet enjeu qui devient de plus en plus inquiétant pour le pays et son devenir. Défendre l’Etat national aujourd’hui, c’est se dresser tel un rempart derrière cet Etat en consolidant le front interne et en essayant de prendre des mesures politiques qui vont dans le sens de la mobilisation de la société sur cette question cruciale qu’est la défense de nos frontières qui font partie de la matrice qui fonde ladite souveraineté et l’indépendance nationale du pays. Hormis quelques personnalités nationales qui ont le bon sens politique de soulever la question de la crise libyenne, le reste , c’est-à-dire les partis politiques qui sont normalement dans leur rôle censé interpeller l’opinion nationale et internationale sur les dérives de cette évolution dangereuse qui se trame en Libye. La classe politique et les dynamiques de la société civile sont interpellés de par la mission qui leur revient, à savoir de sensibiliser et de mobiliser tous les moyens politiques et humains pour alerter l’opinion et prendre des initiatives susceptibles de faire face à cette menace qui frappe à nos portes et non loin de nos frontières avec la Libye.
La tâche principale aujourd’hui est celle de constituer un front interne dans le cadre de la convergence nationale et patriotique qui réunira toutes les forces vives pour mener des démarches qui s’inscrivent dans l’optique de dénoncer le chantage des puissances étrangères qui veulent achever la Libye et créer des ventres-mous dans la région dans le but de réhabiliter le colonialisme et ses succédanés désastreux et chaotiques.
La menace est réelle, elle n’est pas le produit d’un quelconque fantasme. La classe politique est dans l’obligation de s’impliquer dans cette démarche, ,il y va de l’intérêt national et de la pérennité de l’Etat national. L’engagement doit être manifester d’une manière claire par rapport à la question de nos frontières qui sont situées dans une région qui attire les convoitises et les guerres aussi. On ne peut pas rester dans l’expectative alors que l’embrasement peut être déclenché à tout moment dans la Libye avec qui on partage des frontières et dans la région en général.

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