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Béjaïa

La communication fait défaut

L’opinion reste en attente de connaître les postulants, en lice pour occuper les neuf sièges qui reviennent de droit à la wilaya de Béjaïa dans le prochain Parlement.

À 48 heures du lancement officiel de la campagne électorale pour l'élection législative anticipée du 12 juin prochain, rien n'indique qu'il y ait un quelconque événement électoral d'une dimension aussi importante. Autant chez les organisateurs que chez les potentiels candidats, la communication fait défaut.
En effet, les signes habituels que l'on connaît des événements électoraux sont étrangement absents. Alors que la campagne électorale débutera officiellement jeudi, les électeurs de la wilaya de Béjaïa ne connaissant pas encore les noms des candidats. L'officialisation des listes autant partisanes qu'indépendantes semble patiner. Exception faite des quelques informations sur le nombre de listes et les noms de candidats, qui restaient impossibles à confirmer à la mi-journée, aucun autre signe ne conforte même l'idée d'une course quelconque pour la députation.
On entend par-ci par-là l'élimination de grosses pointures, notamment chez le Front de Libération nationale, qui voit son propre mouhafadh écarté de la course, tout comme le médiateur de la République de la wilaya, qui fait partie de la même liste. L'ex-maire d'Oued Ghir qui postulait sous les couleurs du parti de Bengrina a vu aussi son dossier rejeté. On en est au stade de rumeurs en l'absence d'un communiqué officiel, qui mettrait de l'ordre dans ce brouhaha.
Pour la rue, ce scrutin est «inopportun» et «pas en mesure de régler la crise politique que vit le pays». Ce n'est pas l'avis de ceux qui veulent coûte que coûte se faire élire pour solutionner cette crise qui mine le pays. Les candidats dont les listes sont retenues et là encore rien n'est officiel, hésitent encore à installer leur QG de peur de recevoir la visite des Hirakistes qui se montrent, certes pacifiques, mais déterminés dans leur élan à intimider toute personne aux velléités de s'inscrire dans une dynamique électorale, refusée certes, mais aussi intensément que lors des derniers scrutins connus par la nouvelle Algérie. Abdelkader Bengrina et Abdelaziz Belaïd sont presque absents dans cette wilaya, ou du moins on n'en entend pas parler à la veille de la campagne électorale. La course au fauteuil présidentiel ne sera pas de tout repos à Béjaïa où certains observateurs n'hésitent pas à parler d'une campagne très difficile.

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