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Front de libération nationale

La deuxième vague de purge

Il est reproché à certains mouhafadhs de s'être portés candidats aux dernières législatives dans les listes électorales d'autres partis politiques ou d'avoir soutenu d'autres listes.

Au Front de Libération nationale, l'heure est à la purge. Le parti est de nouveau dans la tourmente. «Il est temps de percer l'abcès avec la lame de l'épée pour en extirper le poison». Derrière une telle citation tirée du roman classique «Les Trois royaumes» se cache généralement un projet politique qui n'annonce rien de bon. De fait, une vaste campagne «d'éducation et de rectification» vient d'être lancée au sein du parti du Front de Libération nationale afin de le purger de ses «mauvais éléments». Signe de la fébrilité ou de la fragilité? Le secrétaire général du parti poursuit sa purge au sein des instances du parti. Selon un communiqué mis en ligne sur la page officielle Facebok du parti, pas moins de 18 membres du comité central du parti ont été convoqués par la commission de discipline. Selon la même source, le secrétaire général du parti a signé la décision de mise de fin de mission des mouhafadhs de Batna, Sétif et Annaba, au même titre que ceux de Béni-Abbès, Abadla, Boufarik, Aïn Ouessara, Bouira, Guelma, Mostaganem, Sidi Ali (Mostaganem)i, Oran, Naâma, Cherchell, Relizane et Tlemcen. Convoqués pour le 29 du mois en cours devant la commission de discipline, ces mouhafadhs devront répondre de leurs «agissements» contraires aux statuts et règlement interne du parti. Il leur est reproché de s'être portés candidats aux élections législatives du 12 juin dernier, au cours desquelles le FLN est arrivé en tête avec 97 sièges, en dehors des listes du parti ou d'avoir soutenu des candidats adverses. Il faut dire que ces convocations et révocation sont loin d'être les premières. Depuis l'annonce des résultats des élections législatives, une certaine crise couve au sein du vieux parti. La semaine dernière, le secrétaire général du parti a décidé d'annuler la désignation de Mohamed Nacer Ferrah en tant que chargé de l'administration et des biens et le gel de son activité au sein du bureau politique. Auparavant, trois grosses pointures du parti ont été écartées du bureau politique et vu leur activité gelée. Il s'agit de Alioui Mohamed, secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens, du sénateur Ahmed Bennai et de l'ancien ministre Mahmoud Khoudri, militant depuis 1968 et membre du comité central depuis 1989. À l'origine du désaccord avec les ténors de l'ex-parti unique, leur demande d'une réunion urgente du comité central, et l'installation de la commission de préparation pour le 11e congrès. Au mois d'avril dernier, la commission de discipline du parti a, la fin de la semaine écoulée, décidé de renvoyer du FLN le membre du Conseil de la nation de la wilaya de Laghouat, Mahmoud Kissari, et trois mouhafadhs. Il est reproché aux quatre désormais ex-cadres du parti de «piétiner les statuts et le règlement intérieur du FLN et de travailler contre le parti en soutenant des listes autres que celles du Front en prévision des élections législatives anticipées du 12 juin». Abou Fadl Baâji s'est, en effet, engagé depuis son élection à la tête du parti, à «traquer» tous ceux qui ne s'inscrivent pas dans la démarche qu'il imprime au FLN.
Ceci au titre du règlement intérieur et des statuts du parti auxquels il dit «s'en tenir» et qu'il brandit à chacune de ses sorties publiques comme parade contre ses contestataires et détracteurs qui, selon lui, «ne représentent rien auprès de la base militante». Les jours de Abou Fadl Baâdji à la tête du FLN sont-ils comptés? Sous pression et dans une période post-électorale, le secrétaire général du parti s'est fait beaucoup d'ennemis au sein du parti.

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