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Envois de médicaments, aides et soutiens en tout genre

La diaspora algérienne a bougé

L’association algériens sans frontières (ASF), présidée par Maître Lachemi Belhocine, s‘est encore une fois distinguée par l’envoi d’un lot de médicaments vers l’Algérie. Un geste hautement apprécié.

La fermeture des frontières n'est pas nécessairement synonyme d'isolement. La mesure a, certes, ses contraintes, mais elle a offert à l'Algérie deux avantages d'une importance capitale. Le premier est strictement sanitaire: incontestablement, la fermeture des frontières a permis «d'aseptiser» le pays et de contenir le virus. Preuve en est: les chiffres des contaminations et des décès sont des plus faibles dans la région maghrébine et relativement dans le monde. Le deuxième avantage est à la fois social, politique et économique. En fermant ses frontières, l'Algérie a pris conscience des vrais leviers dont elle dispose en pareilles circonstances. Il s'agit de la communauté nationale établie à l'étranger, un fabuleux outil qui nous a fait, encore une fois, la démonstration que le patriotisme n'est pas circonscrit à l'intérieur des frontières. On se rappelle toujours de cette collecte extraordinaire de la communauté nationale à l'étranger pour rapatrier, en septembre dernier, M'hamed Ziyat, un Algérien établi à Londres en Grande-Bretagne, gravement malade, et lui permettre de finir ses jours auprès de sa maman en Algérie. Avec la même promptitude les Algériens se sont également mobilisés et sont arrivés à empêcher l'incinération du corps de Lamine Ouabri, un Algérien vivant à Londres décédé dans un accident de moto. Des dizaines, voire des centaines d'actions sont menées chaque jour, chaque mois pour venir en aide, pour envoyer des médicaments ou pour porter assistance à des citoyens dans le besoin. L'association Algériens sans frontières (ASF), présidée par Maître Lachemi Belhocine, s‘est encore une fois distinguée par l'envoi d'un lot de médicaments vers l'Algérie. Un geste hautement apprécié. C'est à Genève que les membres de l'association ASF ont tenu conclave vendredi dernier, afin d'identifier les différents aspects pour venir en aide à tous les nécessiteux médicamenteux en Algérie. Il s'agissait d'identifier les besoins, les personnes et de trouver le moyen de faire parvenir ces médicaments aux nécessiteux en Algérie. «C'est normal de vouloir aider quelqu'un qui a besoin de soutien», explique Monsieur Belhocine relevant, cependant, qu'il est important «de ne pas s'impliquer au-delà de ce avec quoi la personne est à l'aise.» Maître Belhocine explique qu'il existe des façons d'offrir un soutien à quelqu'un qui a besoin d'aide, médicamenteuse: « Soit lui envoyer le médicament directement, soit user des moyens qu'offre la technologie, c'est-à-dire on line. Mais nous ne devons pas oublier non plus, de penser d'abord et avant tout au bien-être mental et émotionnel de la personne et d'obtenir, ensuite, un soutien si vraiment la personne en a besoin aussi», a encore insisté Maître Belhocine.
Par ces actions, une nouvelle ère s'ouvre, elle tranche avec cette vision figée déclassant les potentialités de l'émigration, comme facteur pouvant contribuer au développement du pays. Le rôle exclusif réservé aux hydrocarbures écartait toutes les initiatives susceptibles de contribuer à la relance économique. Jusque-là, toutes les stratégies économiques n'ont pas réservé à l'émigration une place où elle pourrait jouer un rôle positif. C'est désormais possible. ASF vient d'en donner une preuve éclatante.

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