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Des islamistes manifestent chaque dimanche en France

La douteuse passivité de Paris

On se demande pourquoi les autorités françaises restent aussi passives face aux ennemis de la tolérance, de la diversité et du pluralisme.

La France, pays des libertés, des droits de l'homme et de la laïcité, est-elle en train de devenir la nouvelle terre promise des islamistes de tous bords? Vidés de leurs forces vives, instrumentalisés et chassés du Royaume-Uni depuis les attentats de Londres en juillet 2005, les islamistes, les déserteurs et les exclus des services algériens, associés aux nouvelles guerres géo-religieuses, semblent avoir occupé une place stratégique au coeur du Hirak, place de la République. Cette place au coeur de Paris, espace hautement symbolique de la liberté d'expression et des droits de l'homme, a été «souillée» régulièrement par les illuminés, sous l'oeil laxiste, voire complice des autorités hexagonales. Les autorités françaises sont-elles conscientes, qu'à trop vouloir jouer avec l'intégrisme islamiste, elles risquent de se brûler les ailes?En tout cas, les dernières manifestations des islamistes de Rachad sont en train de réveiller les vieux démons des années 1990, quand le terrorisme, sous toutes ses formes, frappait l'Algérie et endeuillait des familles innocentes et paisibles.Les manifestants ont eu l'outrecuidance de brandir un immense emblème national flanqué d'un «Allahou Akbar», à l'image de ce que font les djihadistes en Irak et en Syrie. Pis encore! Un garçon à la fleur de l'âge, s'est saisi du mégaphone pour haranguer les foules de sa voix innocente et puérile. Des actes et des images qui réveillent les démons de la décennie noire, quand la faucheuse était maîtresse des lieux en Algérie. Des souvenirs violents qui nous renvoient à la terrible époque où les islamistes du FIS dissous, bombaient le torse. Ces scènes ne se passent pas à Alger, mais à Paris, la capitale française où Rachad a élu domicile, avec la bénédiction des autorités françaises. Les services français maîtrisent-ils vraiment la situation? Laissent-ils faire leurs «amis» turcs, qataris et saoudiens à des fins géostratégiques que la raison ignore? Les Américains, qui ont leur petite touche derrière tous les mouvements islamistes, ont-ils fait de la France leur nouveau terrain d'expérimentation? Autant de questions qui méritent d'être posées et qui laissent dubitatifs les observateurs les plus avisés.
Pourtant, le mouvement Rachad a été dernièrement classé comme organisation terroriste par les autorités algériennes. Et pour cause, plusieurs de ses animateurs sont d'anciens activistes du FIS dissous qui revendiquaient les attentats terroristes et justifiaient l'assassinat des journalistes. Que la France les accueille et leur offre sa protection, c'est de bonne guerre. Mais qu'elle les laisse manifester leur haine de la laïcité et de l'humain, en brandissant des «Allah Akbar», place de la République, c'est vouloir jouer sur un terrain miné qu'elle aura du mal à maîtriser. C'est toujours ainsi que naissent les drames. Par de petites manifestations anodines puis grandissent pour essaimer toute une nation, avant de la mener vers l'abîme. Chaque dimanche, Rachad nous avait donné cet avant- goût et la suite nous la connaissons pour avoir bu la potion islamo-terroriste jusqu'à la lie. L'Algérie a été le premier pays musulman à faire la dramatique expérience de l'islamisme politique, au cours de laquelle elle a payé un très lourd tribut en vies humaines et en pertes matérielles. Faut-il passer un coup d'éponge sur une ardoise tachée de sang?
On se demande pourquoi les autorités françaises restent aussi passives, face aux ennemis de la tolérance, de la diversité et du pluralisme. Il y a à peine quelques années, les promoteurs de cette idéologie islamiste ont semé la mort et la désolation en plein coeur de Paris. La France a-t-elle la mémoire courte? A-t-elle déjà oublié la prise d'otages du vol 8969 d'Air France, en décembre 1994? Le gang de Roubaix en 1996? Ou encore les attentats de janvier 2015 à Paris et dans sa région (au siège de Charlie Hebdo, à Montrouge, à Dammartin-en-Goële et la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes)?

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