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La résolution des eurodéputés sur l’Algérie

La face cachée d’une opération

Mais comme l’approche « évangéliste » est insérée dans un processus relevant de la géopolitique de l’Europe et ses alliés, on comprend que ladite résolution de pacotille est une démarche exprimant des visées de convoitise.

Le Parlement européen a adopté, jeudi dernier, une « résolution » où il est stipulé que « les autorités algériennes doivent cesser la répression du Hirak et avancer sur le chemin de la démocratie », (sic).
Il faut dire que ledit Parlement est constitué de conglomérats hétérogènes dont les approches politiques divergent quant aux questions propres et qui ont trait aux préoccupations majeures des peuples de l’Europe. Ce qui rend le torchon appelé d’une manière grossière « résolution », ce sont les anachronismes qui sont véhiculés en son sein. Les notions de démocratie, de droits de l’homme et de droit des minorités religieuses sont autant de phraséologie pompeuse et des litotes qui donnent l’impression d’une brillance née, mais à bien méditer les tenants et les aboutissants de cette entreprise ourdie et perfide, on finira très vite par comprendre que « le diable existe dans les détails » comme cela a été trituré par les dépositaires du dogme catéchiste et ecclésiastique cher à Raphaël Glucksmann, autres libéraux et démocrates-chrétiens. Cela est clair comme de l’eau limpide. Les sbires de la finance internationale et du libre-échange ne savent plus à quel saint se vouer. Leur démocratie-chrétienne qui se dissimule derrière une bigoterie politicienne n’arrive plus à digérer l’attitude algérienne qui refuse le démantèlement total des barrières douanières qui étaient prévues a partir de 2005 à 2017. Cette « injonction » teintée d’une « douceur » étriquée en termes de relations commerciales et économiques fait animer les forces occultes qui régentent l’Europe, c’est-à-dire la finance internationale et son bras séculier, le sionisme international.
Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour déceler et cerner les véritables enjeux et ceux qui se profilaient comme moyens de chantage pour faire abdiquer les décisions de l’Algérie en sa qualité d’Etat souverain et indépendant en matière de choix stratégiques qui reflètent ses intérêts propres en tant que nation.
Les eurodéputés ont « exhorté » par ailleurs le gouvernement algérien à « mettre un terme à la violation de la liberté des chrétiens, des ahmadis et autres confessions religieuses minoritaires », c’est une position digne des tenants de l’esbroufe en mal d’arguments et de bon sens politique. Mais comme l’approche « évangéliste » est surtout insérée dans un processus relevant de la géopolitique de l’Europe et ses alliés, on comprend que ladite résolution de pacotille est une démarche exprimant des visées de convoitises qui ne sont pas propres à la différence et à la liberté du culte. Les évangélistes qui ont opté pour une démarche politique visant l’adhésion de ses « milices » identiques à l’ordre des templiers croisés dans une guerre sans merci contre tout ce qui fait allusion à la civilisation arabo-musulmane et autres. Les Américains, pour ainsi dire, les littéralistes évangélistes ont réduit l’Irak à feu et à sang sans que cela titille la fibre humaine et sentimentale du Parlement européen qui agit sous le diktat des seigneurs de la finance internationale et le sionisme comme prolongements de l’impérialisme américain et ses vassaux de l’Europe.
Les chrétiens catholiques qui exercent en toute liberté en Algérie, ne se sont jamais sentis excédés dans leur pratique cultuelle, bien au contraire, ils ont même dénoncé les déclarations suspicieuses et fallacieuses de ces porte-voix de la secte évangéliste aux desseins sournois et d’ingérence dans les affaires internes des pays.
L’effronterie, voire l’ankylose dudit Parlement à la solde des Rothschild et les autres magnats de la finance internationale est allé jusqu’à essayer de dicter à l’Algérie la ligne de conduite à tenir pour résorber et juguler la crise politique qui caractérise le pays avec l’avènement du Mouvement populaire du 22 février qui exige le changement radical et le départ du système et ses symboles. La résolution du Parlement européen toute honte bue, a exigé du gouvernement algérien d’ « engager un dialogue sincère avec les organisations de la société civile pour créer un nouveau cadre juridique en conformité avec les critères internationaux des droits de l’homme et la Constitution de l’Algérie», quelle frénésie !!

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