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Ils seront soumis aux taxes et impôts

La fin du smartphone «Made in Bladi» ?

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, l’importation des smartphones sera de nouveau autorisée. Est-ce le début de la fin ?

Le smatrphone « Made in Bladi », c’est fini ? En tout cas, cette activité est des plus menacées. Le ministère de l’Industrie et des Mines a décidé de « retirer » aux opérateurs leurs avantages fiscaux. Ils seront donc désormais soumis à la TVA et aux droits de douane. Cette décision a été prise après un audit effectué par la tutelle sur cette industrie de montage. Le rapport qui est sur le bureau de Djamila Tamazirt serait sans équivoque : le smartphone « Made in Bladi » est en train de « siphonner » le Trésor public. « Des millions de dollars ont été perdus », soutient ce rapport. Il a donc été décidé, qu’à partir de janvier prochain, cette activité ne bénéfice plus d’aucun avantage. Est-ce le début de la fin pour cette industrie d’assemblage ? C’est en tout cas ce que craignent les opérateurs. Car, comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, l’importation des smartphones sera de nouveau autorisée. Ces téléphones seront certes surtaxés. Jusqu’à 60 % pour certains ! Ce droit additionnel de sauvegarde laissera certes un avantage aux « fabricants » locaux, toutefois il risque de ne pas être suffisant au vu des charges qu’ils auront, en plus des taxes. Le smartphone importé risque d’être au même prix que celui assemblé en Algérie. Un produit local contre un produit importé, on sait très bien de quel côté le cœur du consommateur balance…faut ajouter à cela la concurrence du « cabas » qui a repris de plus belle avec l’interdiction des importations de ces produits. Il sera très difficile aux entreprises qui activent dans ce domaine de survivre, surtout avec la crise actuelle. Ce sera un véritable drame économique et social. L’argent qui a été investi ces dernières années, les prêts qui ont été accordés,…Tout cela partira en fumée. Mais le pire, ce sont les milliers d’emplois qui sont menacés. Alors que le pays est sur une poudrière, un risque de voir des milliers de familles perdre leurs revenus. Ils seront les plus gros perdants dans l’histoire. Il est vrai que le manque à gagner pour le Trésor est des plus importants avec cette industrie « utopique », mais est-ce une solution de tout « bloquer » ? Le laisser-aller de ces dernières années a permis à ces entreprises de se remplir les poches sans remplir les objectifs qui leur ont été assignés, à savoir un plus gros taux d’intégration pour une vraie industrie. Mais tout n’est pas mauvais dans ce qui a été fait. On a mis les bases, et surtout on a pu voir que l’Algérie était en position de force pour négocier avec les grands groupes mondiaux. On est un marché très important pour eux, sinon ils n’auraient pas tenté l’aventure de l’assemblage après le blocage des importations. On a pu voir dernièrement dans l’industrie automobile, par exemple, KIA qui a dépêché son « top management » pour réaffirmer son attachement au marché algérien et ses projets industriels. L’Algérie est donc en position de force, c’est à elle d’imposer les règles du jeu…

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