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Les marches hebdomadaires seront soumises à une autorisation préalable

La force est à la loi

Le ministère de l'Intérieur a expliqué dans un communiqué à l'adresse des manifestants lors des manifestations hebdomadaires de chaque vendredi les modalités et les conditions relatives à l'exercice de ce droit. Sans déclaration préalable, la marche sera frappée du sceau de l'illégalité. Le communiqué rappelle que «le non-respect de ces procédures constitue une infraction aux yeux de la loi et de la Constitution, ce qui dénue la marche de tout caractère légal et implique un traitement en conséquence», mentionne-t-on. La donne a changé, les marches et les manifestations ne sont plus les mêmes, l'élan populaire du 22 février 2019 avait comme démarche et approche la mise au placard du cinquième mandat du président déchu et le départ des symboles qui incarnaient ledit régime grabataire et despotique. La mobilisation se faisait exprimer avec un sens de la citoyenneté et de la conscience très élevé quant à l'objectif escompté et les voies et moyens pour exprimer ce ras-le-bol et ce désarroi. La mobilisation était gigantesque et massive, pour ainsi dire, c'était une mobilisation historique. Les Algériens et les Algériennes dans leur diversité savaient ce qu'ils voulaient dans une ambiance fraternelle qui insistait sur l'unité nationale et la sauvegarde de l'Etat national. Mais après quelques mois, les choses commençaient à prendre une autre tournure. La manipulation s'est mise à se faire un chemin et l'infiltration des forces obscures et des nébuleuses se faisaient sentir d'une manière tangible et saillante. Les islamistes radicaux, les reliquats de l'ex-FIS dissous et la nouvelle version de la sinistre structure islamiste ainsi que ses mouvements terroristes, à savoir Rachad, ont noyauté l'élan populaire dans la perspective de faire de lui un potentiel idéologique et un instrument au service des feuilles de route dictées par les officines étrangères et des puissances qui visent la mainmise dans la région de l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient au nom d'un fallacieux «printemps arabe». Depuis, le Mouvement populaire subissait les fatras d'une manipulation grossière par des forces centrifuges. Le Mouvement populaire a cessé de ratisser les masses et mobilisé davantage de citoyens et de citoyennes comme c'était le cas lors de l'élan spontané et historique du 22 février. À partir de ce reflux, les nébuleuses islamistes et les forces obscures se cachant derrière le communautarisme identitaire et autres énoncés dont l'inspiration émanant d'outre-mer, investissaient ce qui restait comme mouvement qui s'est transformé en un «Hirak» 2 dont l'enjeu c'était de pousser vers le chaos et le pourrissement de la situation politique du pays. Le complot a été démasqué, le plan de déstabilisation de l'Etat national a été moult fois démontré et prouvé. Et durant ce processus, la mobilisation en rapport avec le Mouvement populaire s'effritait et les Algériens et les Algériennes ont déserté le «Hirak» des nébuleuses et des forces obscures à l'origine de l'essoufflement de la mobilisation et de l'organisation. Ce qui est sûr, c'est que le vendredi prochain ne sera pas comme les vendredis précédents.

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