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Laurence Rossignol persiste et signe

«La France devait aider le Hirak»

Un véritable appel à l'ingérence qui indique clairement que la vice-présidente du Sénat a une dent contre l'Algérie. Trois semaines après son recadrage par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la sénatrice Laurence Rossignol s'est fendue, hier sur les ondes de Radio France internationale, d'une diatribe digne d'une «jacasserie» en estimant que la France «doit partout faire respecter» avant de rectifier le tir en disant que la France doit «aider ceux qui luttent pour la démocratie». Lapsus révélateur. Pour Laurence Rossignol, la France devait «aider le Hirak» car «elle ne peut pas rester indifférente à ce qu'il se passe en Algérie». Endossant l'habit de défenseur des droits humains, elle a estimé que la France «ne peut pas rester indifférente à ce qu'il se passe en Algérie», sous prétexte que les «droits humains sont bafoués en Algérie». Interpellée sur le fait que son appel correspond à de l'ingérence, elle rétorque que «c'est l'argument du pouvoir algérien pour nous intimer à tous de nous taire» et d'ajouter qu'«on ne peut faire confiance au gouvernement algérien pour porter le processus démocratique. Preuve que les dernières législatives sont un simulacre de démocratie». Selon elle, la situation en Algérie concerne directement la France, car la jeunesse algérienne «voit qu'elle n'a plus d'avenir dans le pays» et est tentée de venir en France. Ce n'est pas la première fois que l' ex-ministre socialiste interfère dans les affaires internes de l'Algérie. Il y a trois semaines, elle avait interpellé le chef de la diplomatie française sur «la répression» du «mouvement citoyen et pacifique» et les arrestations et condamnations de «militants, citoyens, journalistes...». Recadrant la sénatrice, qui appelle le gouvernement français à s'ingérer dans les affaires internes de l'Algérie, le ministre a répondu, sur un ton ferme, que «c'est aux Algériens et à eux seuls de déterminer la voie de ce chemin, c'est aux Algériens et à eux seuls de fixer les modalités de ce destin dans le respect des libertés publiques, dans le respect de la liberté d'expression, dans le respect de la liberté de la presse auxquels la France est attachée partout dans le monde». Mais apparemment, la leçon n'est pas apprise.

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