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Belkacem Sahli, président de l'ANR

«La fraude a été excessive à Béjaïa»

Sahli croit à la cohésion sociale pour poursuivre le processus d'apaisement et relever les défis socio-économiques...

Lors d'une conférence de presse organisée au terme de l'annonce des résultats provisoires des élections législatives du 12 juin, Belkacem Sahli, SG de l'ANR, a mis l'accent sur «la nécessité de former un gouvernement d'union nationale, loin de la logique de la majorité, composé également de partis n'ayant remporté aucun siège à la chambre basse du Parlement et de ceux n'ayant pas participé aux échéances pour lancer un dialogue national inclusif visant à rectifier le processus de réforme et renforcer le front interne. Ce gouvernement aura pour rôle de renforcer la cohésion sociale pour concrétiser l'ouverture politique et médiatique, poursuivre le processus d'apaisement et relever les défis socio-économiques». Une proposition qui pourrait se heurter à la réalité électorale et politique, dans la mesure où la constitution du nouveau gouvernement obéit au processus constitutionnel et électoral enclenché, et dépendra des développements au sein de la nouvelle Assemblée. Dans ce sens, les règles sont claires, elles imposent de s'en tenir au principe de la majorité, et aux équilibres parlementaires qui naîtront du travail de cette dernière. Il s'agit en priorité de préserver l'aspect d'éligibilité du processus en vue de répondre aux attentes des citoyens et d'instaurer une réelle moralisation de la vie politique. Cela étant, il va sans dire que le lancement d'un dialogue national inclusif, contribuera à l'évaluation de cette expérience électorale inédite, et à l'«identification des failles et des manquements, comme à la valorisation des acquis, en vue de corriger les erreurs du passé et d'édifier un paysage politique en adéquation avec la conjoncture du pays».
Par ailleurs, le SG de l'ANR est longuement revenu sur les résultats des élections législatives et sur le déroulement du scrutin, affirmant que«son parti est rentré dans la course pour les législatives avec environ 400 candidats qualifiés. Nous avons mené une campagne à la hauteur, loin de l'argent sale et du populisme. L'organisation du scrutin en son temps est un acquis constitutionnel qui a permis l'égalité des chances et l'émergence de nouveaux visages. L'objectif de notre participation aux élections législatives est d'obtenir une Assemblée populaire nationale légitime et qualifiée, regrettant que le pourcentage de participation aux élections était relativement faible». Cela dit, Sahli n' a pas manqué de dénoncer quelques irrégularités autant sur le plan des résultats, que sur les dispositions de la nouvelle loi électorale, soulignant que cette dernière, «n'a pas été examinée en profondeur, et était la cause de l'augmentation des voix abstentionnistes portées à 75%». Commentant les chiffres du scrutin, le SG de l'ANR a estimé que «les résultats des sièges annoncés à l'APN et des partis vainqueurs sont inattendus et illogiques.
Il y a eu un abus et plusieurs dépassements ont été enregistrés le jour du vote, et l'Autorité nationale des élections n'a pas pu intervenir à temps. D'ailleurs, l'ANR considère que cinq sièges lui ont été volés dans la nouvelle APN». Une situation qui a fait l'objet de recours de plusieurs partis et pour laquelle le Conseil constitutionnel devra trancher sur un volume de 400 cas.

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