La leçon de la cohésion nationale

La dernière visite du président de la République, Abdemadjid Tebboune, à Tizi Ouzou, a été précédée par de semblants «analyses» dont les tenants et les aboutissants visaient surtout à diffuser des «scénarii», le moins que l'on puisse dire, catastrophiques quant à cette visite qui n'est pas comme «les autres», selon ces oiseaux de mauvais augure.
Ces alarmistes payés pour cette sale besogne ont toujours essayé de présenter Tizi Ouzou comme une «géographie» qui n'a rien à voir avec l'Algérie, État et nation. C'est dire que tout leur projet était fondé sur l'idée qui visait à faire de la wilaya de Tizi Ouzou une région étrange et sans lien intrinsèque avec l'entité nationale qui est l'Algérie.
Ces sbires sont connus maintenant d'une manière claire par la majorité des Algériens. Ils sont recrutés par des officines et des nébuleuses dont la mission consiste à salir l'image de l'Algérie, qui a su se démarquer et ne pas suivre le plan dicté par des puissances internationales qui visait à imposer une nouvelle feuille de route pour le pays, en le dépouillant de sa souveraineté nationale, comme c'était le cas pour plusieurs pays du monde arabe, en général, et l'Afrique du Nord, en particulier.
Ces reliquats inféodés aux forces étrangères ont été missionnés par leurs mentors dans le but de créer des situations de troubles en Algérie dans le cadre du plan de Grand Moyen-Orient (GMO), qui visait la dislocation des pays souverains, en les implosant par une guerre hybride constituée essentiellement par la cyber-guerre qui s'intitule la guerre de quatrième génération.
Cette méthode sournoise et dangereuse était financée par des grandes organisations non gouvernementales (ONG) alors qu'en réalité elles sont inféodées d'une manière organique aux services de renseignements des États qui les financent en Europe et aux États-Unis d'Amérique.
Le «printemps arabe» était l'occasion idoine pour ces puissances internationales aux objectifs de mainmise et d'hégémonie néocoloniale pour déclencher et actionner leur plan et le mettre en oeuvre sur le terrain.
L'élan populaire historique de 22 février 2019 dont le peuple qui s'est exprimé massivement, en occupant les rues du pays exigeant l'annulation du cinquième mandat et le départ du régime en place, a été une «opportunité» pour ceux qui ont été chargés de jouer les trouble-fêtes dans les pays qui gardent jalousement leur indépendance et leur souveraineté.
Ces officines ont déployé leurs mercenaires en les dotant de moyens sophistiqués dans l'objectif de porter un coup dur à la stabilité de l'Algérie et ses institutions.
Et comme le plan a échoué et le plan de la dislocation de l'Algérie a été déjoué par les patriotes du pays, il ne restait quà jouer sur la fibre ethnique et identitaire afin de pouvoir déstabiliser le pays et, pourquoi pas, provoquer une guerre civile. Ce plan machiavélique a été promu par des sphères et des cercles néocoloniaux dans le but d'affaiblir l'État national et titiller la fibre identitaire comme ultime recours des mercenaires qui sont payés pour accomplir leur mission, à savoir la dislocation du pays.
Ces cercles et ces officines ont mobilisé tous les moyens humains, financiers et techniques pour mener une guerre sans pitié contre l'Algérie à travers sa cyber-guerre, en usant de toutes les méthodes scabreuses et malsaines sans que cela fait bouger d'un iota la situation du pays comme ils le voulaient.
Le choix de la région de Tizi Ouzou est similaire à toutes les expériences où les révolutions colorées sont passées dans les pays de l'Est et en Europe, en général. L'exploitation des particularités linguistiques, identitaires sur fond d'une manipulation extrême des situations historiques et la crise socio-politique aidant avait provoqué une réalité complexe et explosive.
Les officines en question ont pensé faire dans la transposition des situations historiques pour pouvoir réaliser leur objectif escompté avec l'aide de leurs mercenaires locaux et de l'intérieur. Cette vison relevant d'une pure ineptie a été réduite à sa juste expression fumeuse et sans conséquences sur la situation politique et géostratégique de l'Algérie et son peuple, qui a fait preuve d'une grande maturité politique des enjeux et menaces qui guettent le pays et sa souveraineté nationale.