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Hommage et reconnaissance au défunt journaliste de L'Expression

La Maison de la presse de Bouira baptisée Abdenour Merzouk

Des larmes de tristesse, de l'émotion et surtout un sentiment de reconnaissance envers l'un des doyens de la presse locale, Abdenour Merzouk, ont marqué cette cérémonie.

Vibrant hommage et juste reconnaissance au chef de bureau du quotidien L'Expression à Bouira, le défunt Abdenour Merzouk, à l'occasion de la Journée nationale de la presse. La Maison de la presse de ladite wilaya portera, désormais, son nom pour l'éternité. C'est lors d'une cérémonie émouvante, rehaussée par la présence de Abdeslam Lekhal Ayat, wali de Bouira, de la famille Merzouk, ainsi que des autorités locales, civiles et militaires, que la Maison de la presse de Bouira a été baptisée au nom du défunt. Des larmes de tristesse, de l'émotion et surtout un sentiment de reconnaissance envers l'un des doyens de la presse locale, Abdenour Merzouk, ont marqué cette cérémonie. «Nous avons opté pour la baptisation de la Maison de la presse locale du nom du défunt journaliste, Abdenour Merzouk, en hommage à sa mémoire et en guise de reconnaissance de ses sacrifices fournis pour une presse constructive», a déclaré le wali de Bouira, Abdeslam Lekhal Ayat, en honorant la famille du défunt. « Le destin a voulu que cette Maison de la presse porte son nom (Abdenour Merzouk, Ndlr), lui qui n'avait pas caché sa joie, lors de son inauguration en 2020», a confié le wali à l'épouse du défunt. Très accessible et apprécié, le premier magistrat de la wilaya de Bouira, exprime à chaque occasion, sa solidarité et sa proximité avec les populations et les organisations de la société civile. Dans son intervention, il n'a pas manqué d'exprimer son soutien à la presse locale dans le travail «noble qu'elle mène pour transmettre aux responsables les préoccupations des citoyens», après avoir fait un historique de la presse algérienne qui n'est pas née durant les années 1940 comme «voulait le faire croire une certaine opinion de la France coloniale ». Bien au contraire ajoute, Lekhal Ayat, la presse algérienne existait depuis le XVIIIe siècle « pour crier l'identité algérienne à la face du colonialisme français». «Cette journée du 22 octobre est une occasion pour nous de rendre hommage au long parcours de la presse algérienne, son combat pour l'indépendance, la lutte contre le terrorisme et la défense des intérêts du pays par une information juste et crédible.». Plusieurs confrères journalistes se sont succédé à la tribune pour apporter leur témoignage et rendre un vibrant hommage à Abdenour Merzouk, décédé le 15 août dernier, à l'âge de 64 ans, à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, des suites d'une longue maladie. «Le défunt a sacrifié sa vie dans l'accompagnement du processus de développement de la wilaya de Bouira, à travers ses différents écrits et ses couvertures.». C'est un fait avéré, puisque durant ses deux décennies d'exercice à L'Expression, le défunt s'est fait une ligne de conduite irréprochable: ni journalisme de rupture ni journalisme de connivence, en dépit des conditions très difficiles d'accès à l'information. Il s'est inscrit dans le juste milieu pour restituer au mieux les préoccupations du simple citoyen au niveau local. Homme mesuré, digne, le défunt a formé des générations d'élèves, pour avoir été enseignant en langue française, avant de rejoindre le quotidien L'Expression, dès son lancement en novembre 2000. Un des doyens de la presse locale, Da Abdenour, comme l'appelaient ses confrères à Bouira, était considéré comme un frère, un père et un protecteur par les nouvelles générations de journalistes. Il ne tarissait jamais de conseils et d'orientations pour ses jeunes confrères avides d'apprendre le métier. « Il suffit de la présence de Da Abdenour dans une couverture aussi banale, soit-elle, pour que tout devienne joie et bonheur», témoigne un jeune correspondant local. Parce que Abdenour Merzouk ne se contentait pas, uniquement, d'écrits journalistiques. Il était également très présent dans les mouvements associatifs et des actions de solidarité. C'est donc une récompense qui a été rendue à ce personnage exceptionnel. Repose en paix cher frère, cher ami.

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