{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le professeur Mohamed Belhadj, candidat d'El Moustakbel, à L'Expression

«La nature a horreur du vide»

Le chercheur Mohamed Belhadj est professeur d'histoire à l'université d'Oran. Candidat aux municipales dans la liste du parti El Moustakbel, le postulant à l'Hôtel de ville d'Oran se confie à L'Expression.

L'Expression: Quelles sont les motivations principales qui vous ont stimulé à porter votre candidature?
Professeur Mohamed Belhadj: Comme nous le savons tous, la nature a horreur du vide. C'est d'ailleurs le slogan que nous avons adopté en nous lançant dans cette élection. Notre objectif est d'éviter que la collectivité retombe sous les anciennes pratiques ayant banni la construction de la citoyenneté. Celle-ci commence à partir de la première cellule représentée par la commune, en associant le citoyen dans la gestion des affaires générales. Nous ne possédons pas de baguette magique nous permettant le changement radical, mais nous sommes dotés d'une forte détermination, de compétences prometteuses, de synergies juvéniles représentées par une nouvelle génération ayant prouvé ses prouesses dans le mouvement associatif et dans le bénévolat. Nous sommes conscients que, dans les circonstances actuelles, les Assemblées locales n'arrivent pas à concrétiser leurs programmes en raison du Code communal instauré dans les années 1990.

Que représente, selon vous, l'élu local?
Auparavant, les Assemblées locales étaient un prolongement du pouvoir exécutif. Nous espérons que le nouveau Code communal, en étude, accorde plus de prérogatives à l'élu local, en lui réservant une importante marge de manoeuvre, aux fins de permettre la libération des initiatives et transformer la municipalité en une entreprise productrice de grands projets. Il faut s'inspirer des grandes nations pour donner au maire la place qui lui sied. L'élu local, de nos jours, est pris entre l'enclume, de la confiance placée en lui par le peuple, et le marteau de la réglementation qui l'empêche d'accomplir une simple transaction d'acquisition des premiers besoins, sans passer par la délibération de l'Assemblée locale et la caution du chef de daïra. Aujourd'hui, le peuple algérien est mûr. La démocratie participative débute à partir de la municipalité. Dans notre parti, El Moustakbel, nous prônons la rationalisation des dépenses publiques du budget en lui consacrant plusieurs chapitres.

Quels sont les grands projets que vous proposez aux électeurs?
Nous savons tous que la ville d'Oran regorge d'importantes potentialités touristiques, d'où la nécessité de réserver d'importants crédits à la rénovation de sites historiques et de mettre en place des taxes touristiques conformément à la réglementation. Nous assistons aujourd'hui à la disparition de plusieurs repères historiques. De par son statut de grande ville, Oran mérite une place qui sied à son rang, d'autant plus qu'elle se prépare à abriter, l'année prochaine, les Jeux méditerranéens. Nous ambitionnons de faire de cet événement un tremplin pour concrétiser d'importants projets d'avenir pour le bien de la commune et de la wilaya d'Oran. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours