Présidentielle
La portée d’une participation massive
La nouvelle Algérie a envie de croire en un autre destin.
Dans un contexte politique, économique et social complètement différent de la dernière élection présidentielle, le rendez- vous électoral du 7 septembre revêt, à plus d’un titre, l’habit de la renaissance nationale. Il marque le passage d’une Algérie en prise à une crise multidimensionnelle à une Algérie émergente. D’où l’importance d’une participation massive au vote pour signifier et valoriser les acquis, enregistrés ces dernières années, en matière de développement économique et social, qui constituent aujourd’hui les arguments d’une stabilité indiscutable, autant sur le plan politique que sur le plan socio-économique. Autrement dit, les éléments de crédibilité entre l’État et la population ne sont plus une vue d’esprit, comme veulent le faire croire certaines parties encore nostalgiques des anciennes gouvernances. Leurs armes ne dupent plus personne et s’alimentent des conjonctures défavorables qu’occasionne tout parcours de développement en Algérie ou ailleurs. Leur force s’établit sur la focalisation sur les seuls points négatifs, occultant avec sournoiserie toutes les évolutions, avancées et résultats. Des réflexes qui n’ont plus cours dans une Algérie qui retentit positivement dans les grandes instances internationales. C’est sur cette base que la mobilisation autour de l’élection présidentielle exprimait une réponse de l’Algérie profonde à ses détracteurs. D’une Algérie qui a envie de croire dans un autre destin, un autre avenir et qui confère le bénéfice du doute aux nouvelles gouvernances au lieu de les condamner sur l’autel du clientélisme et de l’obscurantisme. Que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, ceux qui poignardent l’Algérie dans le dos, alors qu’ils sont ses enfants, oublient souvent d’évoquer les terribles épreuves subies et traversées avec brio durant ces dernières années. De la crise sanitaire aux feux de forêt, en passant par les tensions diplomatiques, l’Algérie n’a pas courbé l’échine, et continue son parcours résistant aux attaques incessantes de ses ennemis. En se retournant contre leur patrie, ils oublient qu’ils mettent leur identité en veilleuse à jamais. Car, au final, l’Algérie émerge comme le confirment les indicateurs et les analyses, et fera d’eux les déchets d’une période que n’aura illustré que l’infamie de leurs choix. Cela étant, il va sans dire que tous les problèmes ne sont pas réglés, et que de grands chantiers restent à parachever pour arriver aux équilibres sociaux, politiques et économiques d’une nation émergente. Mais d’aucuns ne peuvent nier que l’Algérie de 2019 n’est pas celle de 2024. De grands changements ont été à l’origine des résultats d’aujourd’hui. Du renouvellement des institutions aux grandes réformes multisectorielles, en passant par la nouvelle Constitution, un travail colossal a été effectué pour répondre aux attentes des citoyens et prendre en charge leurs préoccupations. Les résultats sont plus que visibles et affectent la vie courante des Algériens, à travers des actions d’accompagnement et réajustement des inégalités sociales. En outre, dès l’instauration de nouvelles dispositions et mesures dédiées à lutter contre la bureaucratie, la corruption, et notamment l’émergence d’institutions souveraines pour représenter et valoriser les actions de la jeunesse et la société civile.