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Il appelle au relancement du Hirak

La position «incongrue» de Makri

Face au retour au-devant de la scène du duo FLN-RND- partenaires de l'ex-Hamas dans la défunte coalition présidentielle-, qui serait synonyme du «retour au régime du président déchu, Abdelaziz Bouteflika», le président du MSP, Abderrezak Makri, qui a tout fait pour éloigner sa formation du Mouvement populaire au lendemain de l'élection présidentielle de décembre dernier, appelle à la relance du Hirak! «S'il y a une volonté du retour à l'ère Bouteflika, alors le Hirak doit revenir en force», a-t-il commenté sur une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Le Hirak, qui n'est pas mort, répondra-t-il à l'appel de Makri, dont la position à son égard est, le moins que l'on puisse dire «incongrue» et «à géométrie variable»? «Quand on voit la remise en selle du FLN et du RND, deux partis hautement contestés et invités par des millions de manifestants dans les 48 wilayas à dégager, on ne comprend plus rien...», se demandait le chef de ce parti islamiste affilié à la confrérie des Frères musulmans, lors de son intervention à Aurès TV. «Alors que les autres partis ont toutes les peines à obtenir une salle pour tenir leurs congrès constitutifs, ces deux partis (FLN-RND) ont droit aux plus spacieuses et plus prestigieuses structures de l'Etat (Centre international des conférences)!», a-t-il soutenu. «Cela veut dire qu'il y a une volonté de retour en arrière!», estime-t-il, avant d'asséner: «S'il y a une volonté de revenir à l'époque du régime de Bouteflika il sera impérieux de relancer le Hirak.» Cet appel aura toute sa crédibilité aux yeux de l'opinion publique si le patron du MSP n'a pas exprimé sa divergence avec le Hirak. Le président du parti du défunt Mahfoudh Nahnah, a été même reçu en février dernier à la Présidence dans le cadre des consultations initiées par le chef de l'Etat sur le projet d'amendement de la Constitution. Le MSP n'est pas à son premier coup d'essai en matière de vente aux enchères. Pour soutenir la formule ou la combine inventée «badissiste-novembriste», autrement dit, couper la déclaration du 1er Novembre 1954 de son prolongement, le congrès de la Soummam d'août 1956, le MSP a accusé en mars dernier le courant laïc «de monopoliser et prendre le contrôle du Hirak», affirmant par la même occasion que «ce courant est pénétré par des agents de la France et de la franc-maçonnerie». En plus de privilégier les polémiques, le MSP ne cesse de proposer des marchés au pouvoir en place. Avec des conditions. Outre son souhait d'appliquer la chariaâ, il demande que soit «criminalisé l'usage du français dans les institutions». Là aussi cette attitude participe de cette posture hypocrite et sentencieuse de défense de «la langue arabe» alors que leurs progénitures étudient dans de prestigieuses universités et écoles européennes et américaines loin du «fondamentalisme scolaire». 

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