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Oran

La réhabilitation du palais du Bey relancée

Le palais du Bey a été construit par Mohamed Ben Othman, dit El-Kebir, après avoir triomphé des Espagnols en 1792.

À l'abandon des années durant, le palais du Bey, dont l'accès principal est situé à partir de la rue Philippe, sera réhabilité, vaille que vaille. C'est ce qu'a indiqué le wali d'Oran, Saïd Sayoud, ayant plaidé par là même pour la «valorisation» et la préservation de ce joyau architectural historique, dont l'historicité remonte à plusieurs siècles. D'autant plus qu'il est implanté en plein coeur de la capitale des Deux Lions, Wahrane. Le palais du Bey a été construit par Mohamed Ben Othman, dit El-Kebir, après avoir triomphé des Espagnols en 1792. Dès lors, il en fit sa résidence, ainsi que le siège de son administration. Ce site domine à la fois le port, tout en surveillant l'arrière-pays, ce qui lui a valu d'être occupé par l'armée française de 1931 à 1962. Le wali a également été catégorique, en instruisant ses lieutenants sur la nécessité de l'accélération de l'aménagement du balcon du boulevard de l'ALN, ex- Front de mer, et dont les travaux entrent dans le cadre des préparatifs de la wilaya d'Oran pour abriter les Jeux méditerranéens. L'Hôtel de ville ou tout simplement la Grande mairie de la place d'Armes est à l'abandon, après le départ de ses occupants vers une autre destination, ayant opté pour établir le quartier général de l'APC, au niveau du centre culturel du boulevard de la Soummam. «L'on a perdu plusieurs années en tergiversations pour décider de la suite à donner, quant à la réhabilitation de la plus ancienne mairie d'Oran, portant le nom d'Hôtel de ville», regrette-t-on, déplorant par là même que «l'enceinte est devenue sans âme». À Oran, l'on excelle, avec ingéniosité, dans les gaspillages lambda, pour peu que cela fasse beau. C'est d'ailleurs le cas flagrant du projet de réhabilitation de l'Hôtel de ville ou encore le siège abritant la Grande mairie d'Oran. Le projet a, contre toute attente, porté sur le retapage de la façade principale et des murs extérieurs de ladite structure et rien de plus. Et dire qu'un tel chantier a nécessité la mobilisation d'un pactole de pas moins de 26 milliards de centimes. Les entrailles de la bâtisse sont laissées en l'état, offrant de celle-ci une image hideuse. Les murs et les plafonds, sérieusement endommagés, sont, dans leur majorité, lézardés. D'autres gardent intactes les traces de la déliquescence ayant frappé plusieurs bureaux, comme celui qui a pris feu dans le passé. Les stigmates ayant noirci ses murs et son plafond, ainsi que les piliers de confortement, en dégradation, sont de visu perceptibles. Pour cause, «la rénovation du siège de l'APC d'Oran n'aurait pas concerné toute la bâtisse». «Les responsables locaux sont-ils aux abonnés absents?». Pourquoi donc, déserter un tel lieu historique et le laisser à l'abandon total? Tout a commencé en 2012, lorsque l'entreprise italienne, répondant au nom de Sarl Rifit, a cerné la bâtisse, en installant ses échafaudages géants, à l'extérieur de l'immeuble, alors que l'intérieur de la cour principale était «envahi» par d'autres équipements encombrants. Ladite entreprise n'a pas jugé utile de lancer les travaux, hormis la transformation de l'Hôtel de ville en une véritable base de vie, ce qui lui aurait valu le retrait de projet pour le confier au groupe Hasnaoui «Tarmim» pour le montant de 26 milliards de centimes, soit la moitié de la facture proposée par l'entreprise italienne.
Tel que paraphé dans le contrat liant le maître d'oeuvre à l'entreprise réalisatrice, les travaux portent essentiellement sur la réhabilitation des façades de l'immeuble, son étanchéité et son plancher. Et depuis plus rien, hormis quelques travaux jugés de «colmatage». Quand est-ce que le maire regagnera son somptueux bureau, après avoir éparpillé ses services, un peu partout dans les structures avoisinantes? «Pas de sitôt, tant l'intérieur de l'Hôtel de ville est devenu une coquille vide», riposte-t-on, tout en ironisant sur le fait que «le maire soit établi dans le centre culturel d'Oran (ex-Prix unique), tout en y domiciliant son cabinet». «Plusieurs autres services ont, depuis 2012, été délocalisés dans d'autres quartiers», déplore- t-on. 

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