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Exportation de l’électricité en Italie

La Sonelgaz exhume le projet

Contrairement à l’Espagne qui a sombré dans les méandres de la politique de fourberies, l’Italie est en passe de devenir un interlocuteur crédible pour l’Algérie.

Un important projet énergétique est en passe de prendre forme entre l'Algérie et l'Italie. C'est ce qu'annonce le ministère algérien de l'énergie et des mines, qui fait part d'un projet ambitieux au sujet de la réactivation du projet d'interconnexion électrique par câble sous-marin entre l'Algérie et l'Italie. Doté d'une capacité globale de 1.000 à 2.000 MW, ce projet devra relier Cheffia en Algérie, et la Sardaigne en Italie, annonce le même communiqué. Autour de ce projet qui semble intéresser au plus haut point la partie italienne, une rencontre a eu lieu en Italie, plus précisément à Rome, en marge des travaux de l'Assemblée générale de l'Association des opérateurs des réseaux de transport d'électricité de la Méditerranée Med-TSO, entre le PDG de la société algérienne Sonelgaz, Mourad Adjal et le ministre italien de la Transition énergétique, Roberto Cingolani. Le patron de la Sonelgaz a été reçu en audience par le ministre italien, qui a évoqué la réactivation de ce projet d'interconnexion électrique entre l'Algérie et l'Italie. «La partie Italienne a montré un intérêt particulier à ce projet et souhaite mettre en place des groupes de travail pour discuter des modalités de sa mise en oeuvre et propose également d'impliquer la commission européenne pour participer au financement du projet à travers les banques européennes», précise encore le communiqué. La géopolitique du conflit russo-ukrainien qui a induit des répercussions impressionnantes sur le marché mondial de l'énergie, semble avoir sérieusement affecté la consommation et les besoins énergétiques du marché européen. D'où cette flambée de la demande énergétique de la plupart des pays européens, pris dans l'engrenage des conflits d'intérêts et de positionnement bipolaire, avec les bouleversements de géostratégie que l'on connait, dus à la crise en Ukraine. Contrairement à l'Espagne qui a sombré dans les méandres de la politique de fourberies, l'Italie est en passe de devenir l'acteur énergétique majeur de la communauté européenne, et un interlocuteur crédible de l'Algérie. D'ailleurs, la perspective de la visite d'état du président Tebboune en Italie concours à un renforcement des relations bilatérales et à une revue à la hausse des volumes des échanges et du niveau de la coopération. La relance de ce projet, somme toute, d'envergure puisqu'il devra apporter les premières réponses aux besoins exprimés par l'Italie, à priori, sera piloté conjointement par la société algérienne de l'électricité la Sonelgaz, et la société de transport d'électricité italienne, Terna, annonce le communiqué du ministère de l'énergie et des mines. A rappeler, par ailleurs, qu'initialement le projet comportait l'exportation de l'électricité vers l'Italie et l'Espagne. C'est au mois de mars que ce projet a été exhumé et remis au goût du jour, lors d'une réunion de travail qui avait eu lieu à la direction générale de la Sonelgaz, en présence du PDG, Mourad Adjal. Il était, ainsi, question de la pose d'un câble sous-marin longeant le gazoduc Medgaz, reliant l'Algérie et l'Espagne, en vue de l'exportation d'électricité vers ce pays. Un deuxième câble sous-marin est également au menu de ce projet, via le gazoduc Transmed-Enrico Mattei qui relie l'Algérie à l'Italie en Sicile, via la Tunisie. 

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