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Le Conseil des ministres adopte les propositions de lois du panel

La voie ouverte vers l’élection

Le Chef de l’Etat a salué les efforts du Haut Commandement de l’armée pour s’être mis du côté du peuple en cette phase décisive dans l’histoire du pays.

Les deux avant-projets de loi proposés par l’Instance nationale de dialogue et de médiation ont été adoptés, hier, par le Conseil des ministres. Il s’agit du texte amendant la loi relative à l’Autorité supérieure d’organisation des élections et de l’avant-projet de loi relatif au régime électoral. Le président de l’Etat qui a insisté sur l’adoption des propositions de l’Instance en leur état sans aucune intervention de l’Exécutif, confirme donc le caractère autonome et totalement indépendant du travail accompli par l’Instance de Karim Younès.
Cette marque de confiance et aussi de respect à l’endroit du panel, traduit le souci du pouvoir exécutif d’aller jusqu’au bout de la promesse faite par le chef de l’Etat le 3 juillet dernier. Il y a lieu de rappeler que lors d’une intervention télévisée à la veille de la célébration de l’indépendance du pays, Bensalah avait appelé à la création d’un panel totalement issu de la société civile et l’Etat s’engageait à mettre en œuvre les conclusions d’un dialogue inclusif qu’il aura à mener auprès de l’ensemble des sensibilités politiques et idéologiques nationales. Le rapport de l’Instance nationale de dialogue et de médiation est justement le fruit dudit dialogue, dont la transformation en projets de lois a constitué l’objet du Conseil des ministres d’hier. Il est utile de souligner que ces deux projets, notamment celui relatif à l’Autorité supérieure d’organisation des élections (lire l’article ci-dessous de Mohamed Boufatah) résultent d’un large consensus réuni, après un mois de débat.
Le chef de l’Etat qui a noté l’effort consenti par les membres de l’Instance a estimé que l’adoption de ces deux textes constitue «une réponse concrète aux aspirations de notre peuple qui a revendiqué, pacifiquement, un changement profond de notre système de gouvernance, fondé sur de nouvelles règles d’impartialité, de transparence et d’équité». Pour Abdelkader Bensalah, ladite Autorité supérieure répond à «une demande récurrente de la classe politique concernant la mise en place de nouvelles règles à même de garantir la transparence des élections et de consacrer le processus démocratique, afin de permettre au peuple de se prononcer en toute liberté et souveraineté lors de la prochaine consultation électorale, pour élire le président de la République et barrer ainsi la route à l’aventurisme et à ses augures.»
Le chef de l’Etat n’a pas manqué, à ce propos, de «lancer un appel aux forces politiques, aux représentants de la société civile et aux personnalités nationales pour poursuivre le dialogue et les concertations, pour la mise en place de l’Autorité». L’appel vaut une invitation à cesser les luttes stériles et s’engager résolument dans la solution de la crise institutionnelle que traverse le pays. Il soulignera dans la même veine l’importance du moment, en ce sens que «cette mesure de première importance, permettra l’organisation, dans les délais convenus, de l’élection présidentielle, seule à même de permettre au pays de sortir de l’instabilité politique et institutionnelle et de déjouer les dangers du vide institutionnel».
Le chef de l’Etat a estimé dans une allocution qui a clôturé le Conseil des ministres que le pays a «atteint une étape cruciale du processus politique qui, à son tour, aplanira la voie à l’organisation d’une élection présidentielle, remplissant les conditions de transparence et de régularité, de manière à répondre à l’une des revendications essentielles du peuple algérien». Les deux projets de loi qui apportent des réponses politiques et techniques à des imperfections pointées du doigt par une bonne partie de la classe politique, baliseront donc la voie à un processus bien mieux élaboré que celui du 4 juillet qui a échoué. L’optimisme du président de l’Etat est d’autant plus justifié qu’à travers les amendements proposés par le panel et endossés par le Conseil des ministres, sans y apporter aucun changement permettront aux Algériens «d’élire un président remplissant les critères de compétence et de légitimité, indispensables à la réalisation de ses aspirations au changement, à la satisfaction de ses revendications légitimes, et à la concrétisation des réformes escomptées, qu’il n’a eu de cesse de revendiquer», a indiqué Bensalah. Le chef de l’Etat n’omettra pas pour finir, d’exhorter «tous les responsables à poursuivre leurs actions, à redoubler d’efforts et à faire montre de la vigilance exigée lors de la prochaine étape, en vue de garantir le bon déroulement du processus électoral, qui permettra à notre pays de rétablir l’autorité de l’Etat et de conférer toute la légitimité nécessaire à ses institutions».
Le chef de l’Etat a salué les efforts du Haut Commandement de l’armée pour s’être mis du côté du peuple en cette phase décisive dans l’histoire du pays, a par ailleurs rapporté la télévision nationale.

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