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Sollicitée par de nombreux pays d'Afrique pour le règlement des conflits

La voix écoutée de l'Algérie

Les appels d'officiels et de dirigeants africains pour une médiation algérienne entre les parties en conflit dans ces pays sont légion tant l'Algérie a toujours rejeté la militarisation de l'Afrique et toute ingérence extérieure.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, affirmait que l'Algérie ambitionnait de se frayer une place de choix dans son espace africain, notamment à travers la révision de certaines lacunes et le lancement de plusieurs projets importants d'intégration africaine. S'exprimant lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, le chef de l'État soulignait que «l'Algérie est africaine de par son destin et de son prolongement». Une manière d'affirmer que le retour de l'Algérie sur la scène africaine n'est pas seulement lié à une vision diplomatique interne, mais répond à une sollicitation des pays africains qui voient en l'Algérie un levier important dans les enjeux stratégiques. Dans ce contexte, l'ambassadeur de la République de Guinée en Algérie, Alhassane Barry, a affirmé, à l'issue de l'audience que lui a accordée le chef de l'État, avoir sollicité le soutien du présidentTebboune, pour une transition «réussie et apaisée» dans ce pays, tout en qualifiant la diplomatie algérienne d' «efficace et très influente». Loin d'être une première du genre. D'autres pays africains ont sollicité la diplomatie algérienne d'agir en leur faveur à l'instar de l'Ethiopie qui a demandé l'intervention de l'Algérie pour assurer la médiation entre Addis-Abeba, Le Caire et Khartoum concernant le dossier. du barrage de la Renaissance. D'ailleurs, la présidente de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, Mme Sahle-Work Zewde, a tenu à rendre hommage au président Tebboune. Dans un tweet sur sa page officielle, Sahle-Work Zewde a révélé que les «mots me manquent pour exprimer toute ma gratitude à mon frère Son Excellence Abdelmadjid Tebboune, qui soit à la hauteur de la sincérité et la chaleur de son accueil, de la légendaire hospitalité algérienne». Qualifiant sa dernière visite d'État en Algérie de «pèlerinage pour tout ce qu'elle signifie en Afrique et au-delà», la Présidente éthiopienne a souligné que «pour des générations d'Africains, la lutte de libération algérienne était un moment historique pour leur libération du joug colonial. Nos peuples partagent une farouche résistance au colonialisme ainsi que les valeurs sacrées de liberté, d'Indépendance et de patriotisme» ajoutant que la Guerre de libération de l'Algérie était «un moment historique» pour la libération des peuples africains du joug colonial. Alger a toujours été la «Mecque des révolutionnaires». En effet, les appels d'officiels et de dirigeants maliens, libyens, tchadiens, éthiopiens et d'érythréens pour une médiation algérienne entre les parties en conflit dans ces deux pays sont légion tant l'Algérie a toujours rejeté la militarisation de l'Afrique et toute ingérence extérieure. En outre l'Algérie joue un rôle pivot dans la résolution de la crise libyenne. N'a-t-elle pas accueilli, en août 2021, la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye dont l'une des recommandations phares de la feuille de route approuvée était l'organisation «d'élections en Libye dans les délais impartis». Un rôle salué par le nouvel ambassadeur de Libye à Alger, Salah Mohamed Bagda, au sortir de l'audience que lui a accordée, lundi dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra.
Le diplomate libyen a exprimé «ses remerciements et sa considération aux autorités algériennes pour leur position aux côtés de la Libye en cette conjoncture sensible». Un rôle, également salué par le Mali. En visite à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale malien, Abdoulaye Diop, a souhaité «que l'Algérie continue d'avoir un rôle moteur au Mali». Une autre manière de reconnaître le retour en force de la diplomatie algérienne sur les scènes régionale et internationale. Une diplomatie devenue incontournable aussi bien dans son volet politique qu'économique.
En effet, la diplomatie économique algérienne a grandement évolué comme en témoigne la signature du mémorandum d'entente entre l'Algérie, le Nigeria et le Niger, pour la concrétisation du projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP).

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