Service public et qualité de vie du citoyen
Larbaoui élève le niveau d’exigence
L’Exécutif qui ne rechigne pas à la tâche, empoigne ces dossiers, désormais.
Pour améliorer la qualité de vie du citoyen, le gouvernement engrange la vitesse supérieure. Fini les tâtonnements. Les pouvoirs publics élèvent le niveau d'exigence et réclament des responsables à tous les niveaux d'offrir un service public à la hauteur des attentes du citoyen. C'est ce qu'il ressort en tout cas de la réunion du gouvernement, présidée, hier, par le Premier ministre Nadir Larbaoui. Celle-ci fut consacrée au suivi des progrès réalisés en matière d'amélioration et de modernisation des services publics, en exécution des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. A-t-on annoncé à l'issue de ce conclave gouvernemental, à la faveur duquel l'Exécutif a entendu des communications relatives aux mesures prises par les secteurs de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la Poste et des Télécommunications, de la Santé et des Transports, pour répondre aux attentes et aux préoccupations quotidiennes des citoyens à travers l'amélioration de la qualité des services publics, notamment à travers la lutte contre la bureaucratie et la mise en oeuvre de la transformation numérique. Cette dernière, rappelons-le, a pour objectif premier d'éliminer l'hydre bureaucratique, tout en permettant d'adopter la transparence dans la gestion de la chose publique et de minutieusement définir les besoins du pays dans l'ensemble des secteurs; ce qui répond justement au principe même du 25e engagement du président de la République. L'eau était également au menu de cette réunion du gouvernement, puisque, et dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre des directives du chef de l'État relatives à la réalisation de la sécurité hydrique, notamment en matière de sécurisation de l'approvisionnement en eau potable au profit des citoyens des régions touchées par le stress hydrique, le gouvernement a entendu une communication sur l'état d'avancement du projet de réalisation des 5 mégastations de dessalement de l'eau de mer au niveau des wilayas de Tipaza, Boumerdès, Oran, Béjaïa et El Tarf, ainsi que le projet de transfert d'eau souterraine à partir du champ de captage El Guetrani à Beni Ounif, pour l'approvisionnement en eau potable de la population des villes de Béchar, Abadla et Kenadsa. Le gouvernement a également examiné un projet de décret présidentiel fixant les conditions et les modalités de réalisation et d'édification des oeuvres artistiques dans les espaces publics et leur entretien, qui devra permettre d'assurer le respect des dimensions historiques, culturelles et sociales de la Nation algérienne, ainsi que les normes techniques et esthétiques dans la réalisation des différentes oeuvres artistiques, stèles commémoratives et fresques murales. Enfin, et dans le cadre de la poursuite de l'élaboration des projets de textes d'application de la loi n° 24-04 du 26 février 2024, portant les règles de prévention, d'intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif relatif aux plans d'intervention en matière des risques de catastrophes, en en fixant l'organisation et la coordination des secours et de l'intervention en cas de risque de catastrophe ou risque particulier touchant les installations et les ouvrages industriels». Le gouvernement a ainsi étudié l'état d'avancement de dossiers aussi sensibles que l'eau, la santé, les télécommunications ou le transport...Autant de dossiers sensibles qui voient des chantiers ouverts, à une étape cruciale: celle, où, des chantiers stratégiques sont engagés par l'État. Le gouvernement qui ne rechigne pas à la tâche, empoigne ces dossiers, désormais.