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Ils s’acharnent avec haine et racisme contre l’Algérie et ses institutions

Le bal des imposteurs

Mme Rossignol se pose en donneuse de leçons et oublie ses ancêtres, Mitterrand, Mollet et Lacoste, pour qui, les droits de l’homme sont à géométrie variable.

La commentaire haineux et, pour le moins, déplacé de la sénatrice et ancienne ministre du Parti socialiste français, Laurence Rossignol, à l'endroit de l'Algérie, n'étonne pas le bureau du Conseil de la nation. Dans un communiqué rendu public, hier, l'institution présidée par Salah Goudjil note «qu'à chaque fois que l'Algérie franchit une nouvelle étape dans le processus d'édification institutionnelle et de renforcement de son front interne, des voix s'élèvent pour dénigrer le travail accompli». Soulignant la réputation de Laurence Rossignol qui nourrit une haine
maladive à l'endroit de l'Algérie, le communiqué révèle sa «logique politique perverse» qui tente de faire «de notre pays un des points cardinaux de son agenda politique dont la bassesse et la vilenie n'ont d'égal que les sentiments des nostalgiques du sinistre passé colonialiste».
Le propos du bureau du Conseil de la nation n'est pas exagéré compte tenu de la déclaration de la sénatrice française qui, dans une intervention sur une radio française, s'est permise d'affirmer que «les droits humains sont bafoués en Algérie». Le millier de citoyens Gilets jaunes condamnés à de la prison ferme pour un simple port du fameux gilet, les 60 manifestants éborgnés, les mains coupées, les passages à tabac, sans qu'aucun policier ne réponde de cette violence devant les tribunaux de la République, ne sont-ils pas autant d'atteintes aux droits humains? Le communiqué du Conseil de la nation n'évoque pas cette violence inouïe, parce que l'Algérie ne s'ingère pas dans les affaires intérieures de la France. Mais cela a bel et bien eu lieu dans le pays de la déclaration des droits de l'homme. Salah Goudjil qui a été l'adjoint du martyr de la révolution, Mustapha Benboulaïd, connaît bien l'approche à géométrie variable des socialistes français, lorsqu'il est question des droits de l'homme. Evoquant l'appartenance idéologique de Laurence Rossignol, le communiqué note sa fidélité «à la voie tracée par ses ancêtres socialistes colonialistes à l'instar de Guy Mollet et Robert Lacoste».
Ajoutons aussi le sinistre ministre de l'Intérieur de la IVe République, François Mitterrand, qui a ordonné l'exécution de militants algériens durant la guerre de Libération nationale. Le même Mitterrand qui a servi sous le gouvernement de Vichy sous les ordres du Maréchal Pétain, pendant la collaboration, où des millions de ses concitoyens ont été conduits dans les camps de la mort. Certains socialistes français, donneurs de leçons qu'ils n'appliquent pas à eux-mêmes, ont de tout temps été défaits «grâce à l'héroïsme et aux sacrifices du valeureux peuple algérien». La descendante de cette lignée de pyromanes de l'Histoire, cette «rêveuse chimérique», comme la qualifie le communiqué du Conseil de la nation «doit se rendre compte (...) que l'Algérie nouvelle sous la direction de M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République, ne se soumet à aucune forme de chantage ou de compromission». La manoeuvre de Rossignol, ainsi que celle du fils idéologique de Bernard-Henri Lévy, Raphaël Glucksmann, qui s'est fait élire au Parlement européen avec le seul programme d'organiser l'ingérence dans les affaires internes de l'Algérie, sont vouées à l'échec pour la simple raison que «l'Algérie est amplement consciente de ce qu'elle veut et de la voie qu'elle a choisie de suivre, sans accorder de crédit aux conclusions suspectes et subjectives des tenants du néocolonialisme», souligne le communiqué.
On retiendra dans le même communiqué que «l'Algérie ne se préoccupe nullement par rapport à de telles déclarations nourries et relayées par les tribunes de la désinformation». Des écrits qui ont «fleuri» ces derniers jours et dont l'objectif n'est autre que «de répercuter et d'amplifier des contrevérités sur la base de directives visant à nourrir de faux espoirs et créer des héros en papier». Le propos est très juste, sachant que les médias de l'Hexagone sont à plus de 90% propriétés de huit oligarques fortunés. Laurence Rossignol doit prioritairement s'interroger sur cette «bizarrerie démocratique» qui met le quatrième pouvoir entre les mains d'une poignée d'individus. C'est dire tout le «poids» des papiers qui appellent à la liberté de la presse en Algérie. Mme Rossignol sera plus avisée de nettoyer devant la porte de son parti qui ne pèse plus rien du tout sur l'échiquier politique français, avant de nourrir une ambition néocolonialiste qu'elle ne parviendra jamais à concrétiser.

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