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Le Brent atteint son plus haut niveau depuis mai 2019

Le baril cartonne

Les cours du pétrole américain (Wti) ont de leur côté touché les 70 dollars en cours de séance asiatique, un niveau qui date d'octobre 2018.

Les cours de l'or noir maintiennent la cadence. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien a même atteint les 72 dollars, son plus haut niveau depuis le mois de mai 2019, avant qu'il ne se replie, tout en restant proche de son niveau de la séance précédente. Il s'échangeait à 71,85 dollars, hier, à 14h30 soit 4 cents de moins que le 4 juin, son dernier jour de cotation de la semaine passée. Les cours du pétrole américain (Wti) ont de leur côté touché brièvement les 70 dollars en cours de séance asiatique, un niveau qui date d'octobre 2018. Deux performances significatives qui sont à mettre à l'actif de la stratégie de production de l'Opep+ et des campagnes de vaccination contre la Covid-19 qui se sont accélérées principalement dans les pays gros consommateurs d'or noir, ce qui a permis de faire reculer la pandémie de coronavirus et, par conséquent, de débrider l'économie mondiale, laissant espérer un bond notoire de la croissance.
«L'action de l'Opep+ pour limiter l'offre et les programmes de vaccination à travers le monde ont permis d'épuiser une partie des stocks mondiaux de brut, ce qui explique la hausse des prix», a estimé Tamas Varga, analyste chez PVM. Ce gain remarquable est, en effet, à imputer en priorité à l'organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 10 alliés qui ont décidé, au terme d'une réunion qui s'est tenue le 1er juin, de maintenir inchangée leur stratégie de production. L'Opep et ses partenaires se sont alignés sur les décisions qui ont sanctionné leur 16ème Sommet ministériel qui s'est tenu le 1er avril 2021. L'Opep+ avait décidé de mettre 350000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin puis 441 000 barils en juillet. Un accord qui a été reconduit sans surprise. Les regards sont désormais focalisés sur le retour probable, mais encore loin d'être acté de la production iranienne. Les Etats-Unis, qui ont mis sous embargo le pétrole iranien, ont indiqué le 23 mai dernier, n'avoir pas encore vu de signes concrets d'une volonté de Téhéran de «faire le nécessaire» pour se conformer à l'accord international sur le nucléaire iranien et permettre ainsi la levée de certaines sanctions américaines. L'Opep, qui s'y prépare, ne s'en inquiète pas outre mesure. «Nous prévoyons que le retour attendu de la production et des exportations iraniennes sur le marché mondial se fera de manière ordonnée et transparente», avait déclaré son SG, Mohammad Barkindo, dans un communiqué. Il faut souligner cependant que les mesures de déconfinement, prises par certains pays développés (Allemagne, France et surtout la Chine), gros consommateurs d'or noir en vue de relancer leur machine économique, sont déterminantes dans ce rebond notoire des cours de l'or noir. Elles laissent incontestablement entrevoir une lueur d'espoir. Le marché pourra aussi compter sur l'attente d'un été normal aux Etats-Unis qui doit donner un coup de fouet aux prix. Les automobilistes américains, plus gros consommateurs de carburant au monde, pourront, en effet, sillonner librement les interminables routes US après plus d'une année de demande plombée par les confinements provoqués par la pandémie de Covid-19. Les experts de l'Opep ont, par ailleurs, confirmé leurs prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole. Le rebond mondial de la demande de brut est désormais attendu à 6 millions de barils par jour cette année, une révision à la hausse de 0,1 mb/j par rapport au mois dernier, avait indiqué l'Organisation des pays producteurs de pétrole dans son rapport mensuel du mois d'avril. Des prévisions confortées par l'AIE. Les fondamentaux du marché pétrolier sont désormais «plus solides», avait estimé, le 14 avril dernier, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a revu à la hausse ses prévisions de la demande pour 2021. L'or noir peut jouer sur du velours. Pour l'Algérie c'est du pain béni! 

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