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Ils mettaient un a’âdjâr pour cacher la drogue

Le «camouflage» des dealers

Ces «mules» d'un autre genre faisaient partie d'un réseau de trafic de drogues dures et d'êtres humains.

Un «a'âdjâr», une «djeba» et du fond de tient blanc. Il ne s'agit pas de la tenue d'une mamie algérienne mais de... trafiquants de drogue subsahariens! On sait que les dealers ne manquent pas
d'imagination, pour faire transiter leurs sale «came», néanmoins, le groupe que vient de faire tomber la police d'Alger mérite la Palme d'or. Il se pourrait bien que vous ayez rencontré ces trois «vamps» dans les rues de la capitale ou sa banlieue, sans savoir que sous leur «djellaba», il y avait trois hommes noirs faisant partie d'un réseau international de trafic de drogue. Comment ont-ils réussi ce tour de passe -passe? Ils se sont cachés sous un foulard et un aâdjar, tout en «peignant» leurs visages d'un fond de teint très blanc. Imitant parfaitement, la marche des vieilles Algériennes, ils se sont fondus dans la foule pour transporter à travers le pays de l'héroïne et de la cocaïne, mis en capsules, qu'ils avalaient avant de les «régurgiter» une fois arrivés à destination. Ces «mules» d'un autre genre pouvaient donc se déplacer sans être inquiétés. Cela sans la malice des hommes de la brigade de lutte contre les stupéfiants et les comprimés psychotropes relevant de la sûreté de wilaya d'Alger. Ayant remarqué les déplacements suspects de «vieilles femmes» au niveau de quartiers connus pour le trafic de drogue, les «stup» de la capitale ont décidé de suivre leurs faits et gestes. Ils ont fini par découvrir le pot aux roses! Toutefois, la quantité de drogue qu'ils transportaient laissait croire qu'il s'agissait d'une bande organisée. Alors, ils les ont suivis pendant plusieurs jours avant de tendre une souricière à tous les réseaux. Composé d'Algériens et d'étrangers, ce réseau fait aussi dans le trafic d'êtres humains. Au total, 14 individus spécialisés dans le trafic de drogues dures et d'êtres humains. «Ce réseau criminel, composé de 14 individus, dont 4 Algériens et 10 autres de nationalités étrangères, âgés entre 20 et 45 ans, se livrait au trafic d'individus et au trafic de stupéfiants de type cocaïne et d'héroïne», a indiqué le sous-lieutenant de police, Ouali Hadj Nacer de la circonscription centre de la police judiciaire (PJ) relevant de la sûreté de wilaya d'Alger.
«L'opération s'est soldée par la saisie de 780 grammes d'héroïne, de 670 g de cocaïne, de 50 g de cannabis, de deux véhicules de tourisme, de 13 téléphones portables, d'un laptop, d'un montant d'argent estimé à 86000 DA et à 100 euros», indique-t-il.
«Des produits pharmaceutiques et des équipements utilisés dans le mélange pour la préparation des stupéfiants ont également été saisis», a-t-il ajouté. «Après le parachèvement des procédures légales en vigueur, les mis en cause ont été présentés par-devant le parquet territorialement compétent pour trafic de stupéfiants et contrebande», a-t-il fait savoir. Il rappelle que cela constitue une menace pour l'économie nationale et la santé publique, le trafic d'êtres humains, l'hébergement et le transport de migrants clandestins. Les drogues dures, notamment l'héroïne, sont en train de plus en plus d'envahir nos quartiers. Il n'est plus question de petits joints de kif, mais carrément de «tchoutchana» (héroïne) qui les rend vite très accros. Il s'agit d'un grand fléau qui menace le pays. Les méthodes de camouflage sorties tout droit de la série Narcos, montrent jusqu'où sont prêts à aller ces trafiquants de drogue pour transporter ce poison, dont la demande est de plus en plus forte. Les services de sécurité veillent au grain, en faisant tomber ces réseaux, mais les citoyens doivent également dénoncer tous ceux qui s'adonnent à ce genre de trafic. L'héroïne détruit des sociétés, ses dégâts sont irréversibles! 

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