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Industrie pharmaceutique

Le challenge de la production locale

L’Algérie bénéficie de l’avantage d’avoir bâti un tissu industriel dans le secteur lui ayant permis d’assurer 70 à 75 % des besoins du pays.

Dans l'optique de maintenir le rythme de développement et de reforme assigné au secteur de l'industrie pharmaceutique,l'Algérie confirme son engagement à porter la couverture en médicaments au plus haut niveau. À ce titre, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a révélé lundi à Alger, lors des travaux des 9es Rencontres internationales de pharmacie d'Alger que «l'Algérie ambitionne de produire localement près de 80% des besoins du marché national du médicament d'ici fin 2024, en donnant la priorité aux médicaments traitant les maladies chroniques». Il faut dire que les actions entreprises et les nouveaux mécanismes mis en place pour réorganiser le fonctionnement du secteur, commencent à donner leurs fruits. Ces dernières se sont articulées autour d'un aiguillage juridique adéquat, les facilitations pour les investisseurs, le lancement de la plate- forme numérique, et les multiples collaborations, partenariats, a l'image des conventions signées avec les partenaires jordaniens et saoudiens, et notamment celle établie avec la faculté de pharmacie, pour renforcer la formation. C'est dans ce sillage que le ministre a précisé que « le secteur oeuvre à atteindre ce taux de couverture du marché national, qui dépasse actuellement le taux de 50%, grâce aux soutiens accordés aux opérateurs nationaux et l'entrée en production de nouvelles unités de production». Cela étant, et afin d'expliquer les perturbations qui ont affecté le marché du médicament, le ministre est revenu sur les raisons qui ont amené a cette situation qu'il ne qualifie pas de pénuries, mais d'insuffisances, il estime que «Malgré les aléas nous tenons la route, comparés à d'autres pays où il y a beaucoup de difficultés d'approvisionnement dans le médicament. L'Algérie bénéficie l'avantage d'avoir bâti un tissu industriel dans le secteur lui ayant permis d'assurer 70 à 75% des besoins du pays. Cependant, beaucoup d'insuffisances subsistent et nous allons essayer de combler, notamment concernant les médicaments d'oncologie et de diabète». Il y a lieu de rappeler que dans ce domaine, les objectifs fixés portent sur le lancement imminent de la production locale d'insuline, en vue d'atteindre un taux de couverture de 50% au cours de cette année, et sur la diversification des fournisseurs étrangers. Des orientations qui rejoignent une vision globale, portée sur le renforcement des actions dédiées à la sécurité sanitaire, et sur la réduction de la facture d'importation. À ce titre, la contribution du groupe public Saidal s'avère des plus importances, dans la mesure où ce dernier ambitionne «d'atteindre, à moyen terme, une couverture de 45% du marché national en volume et atteindre un niveau d'export équivalent à 5% du chiffre d'affaires » selon Mme Fatoum Akacem, P-DG du groupe.
En somme, ces avancées reflètent l'émergence de changements profonds en matière de gestion, de gouvernance et notamment, de prévisions qui ont permis d'orienter les actions de réformes sur le cap de la performance en matière de production et de disponibilité. Des bases qui lui permettent, aujourd'hui, d'entrevoir et de prétendre sur le moyen terme, à un déploiement objectif des produits locaux sur les marchés africains. Dans ce sillage, le ministre a évoqué la collaboration intra-africaine, appelant «les représentants africains du secteur, présents à l'événement, à être les ambassadeurs de l'Algérie dans leurs pays respectifs pour développer une coopération saine dans ce secteur. 

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