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Béjaïa

Le CHU fait sa mue

Les mesures de réorganisation, qui ont été prises par le nouveau directeur, n’ont de valeur que d’améliorer la prise en charge des patients.

Le Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, installé dans les structures de l’ancien hôpital Khellil-Amrane, tente tant bien que mal de faire sa mue, du moins sur le plan de la prise en charge des malades. Centre névralgique par excellence, le service des urgences connaît depuis hier, une réorganisation qui n’a de valeur que de mettre fin au calvaire que vivent les patients qui s’y rendent en urgence.
Serait-ce le décollage ? on est tenté de la croire. En moins d’une année, le CHU de Béjaïa a connu une mue qualitative qu’on ne pouvait entrevoir jusque-là. Basé au sein de l’hôpital 240 lits Khelil-Amrane, l’exigüité des lieux aurait rebuté tout cadre ayant l’ambition d’en faire un centre de médecine moderne, au profit des citoyens. Pourtant, chaque mois apporte son lot de nouveautés, depuis notamment le changement opéré au niveau de la direction. Qu’on en juge ! Au niveau du service des urgences, celles de chirurgie orthopédique suivies de celles de neurochirurgie et enfin viscérales, ont vu le jour.
Dotés d’un personnel issu de la faculté de médecine, ces services sont opérationnels depuis hier. Parallèlement à ces services l’inauguration de la nouvelle maternité a permis de déménager le service pédiatrie dans cette nouvelle structure dotée de deux blocs opératoires, avec la prise en charge des urgences pédiatriques. Il restera néanmoins à attendre les premières promotions des sciences infirmières pour pallier le manque crant en personnel paramédical, qui est, d’ailleurs, le problème de tous les hôpitaux nationaux.
Le P-DG, Merad et son staff ont pu, en neuf mois d’activité surmonter les blocages et faire mettre le CHU de Béjaïa sur le cap de la qualité malgré le handicap de l’infrastructure.
L’optimisation des moyens humains, matériels et infrastructurels en ont fait une structure performante qui poussera les autorités de la wilaya et celles centrales à réagir vite, car la population deviendra plus exigeante en termes de qualité de soins et de prise en charge médicale.
La nouvelle de cette mue a fait le bonheur de la population, surtout au service des urgences. Fini les attentes et les bousculades devant le portillon, sommes-nous tentés de croire.
La séparation des spécialités a donné lieu à une fluidité incroyable. «C’est vraiment extraordinaire, ce qui vient de se produire dans ces services» note une patiente atteinte d’une maladie chronique, ayant l’habitude de fréquenter les lieux, par contrainte. «Désormais, les malades sont orientés en fonction de leurs pathologies» explique le surveillant général, Hafid Boudraham, «ce qui permet une véritable fluidité, et, par ricochet une prise en charge beaucoup plus améliorée », ajoute-t-il
Ce n’est que le début d’un vaste chantier engagé par la nouvelle direction, à sa tête Merad, un jeune cadre issu de l’INA et son secrétaire général. A deux, ils n’ont pas à mettre en place une stratégie à même de venir à bout des difficultés rencontrées aussi bien par les malades que le personnel. Ce chantier longtemps laissé à l’abandon par l’ancienne équipe, prend forme désormais et annonce de meilleures commodités dans une structure qui demeure la plus sollicitée, ces dernières années.

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