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Dérive du Makhzen

Le Conseil constitutionnel s'indigne

Rabat viole toutes les règles élémentaires du droit international qui consacre le principe de souveraineté.

Poursuivant le rêve chimérique de rivaliser avec la grandeur de l'Etat algérien, le Maroc récidive et signe définitivement l'âpreté de sa trahison. De nature particulièrement sournoise, l'attaque de l'ambassadeur onusien du Maroc contre l'Algérie, passe pour une déclaration franche du Makhzen à chercher de forts prétextes pour rompre définitivement les relations entre les deux pays. Une direction qui arrangerait à plus d'un titre les affaires du Makhzen, qui se leurre des effets d'une normalisation des relations avec Israël, qui n'a finalement servi que les ambitions ««trumpiennes», en renforçant la volonté de l'Etat sioniste à pénétrer le Maghreb par la grande porte. Il faut dire, cependant, qu'après ses incessantes attaques et agressions contre l'Algérie, le pas à franchir pour soulever une guerre diplomatique, n'était qu'une formalité. Mais de là à croire soutenir des actions visant à séparer une région du territoire algérien, sachant, de surcroit, que les commanditaires ont été considérés comme terroristes par l'Etat algérien, n'est autre qu'une lamentable bévue que même le plus incompétent des diplomates ne commettrait pas.
Nul besoin de souligner que la condamnation de cet acte du Makhzen, à été unanime en Algérie. A l'instar de la classe politique, et la société civile, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, a qualifié de «singulièrement dangereuse et condamnable. Le Makhzen viole toutes les règles élémentaires du droit international qui consacre le principe de souveraineté, de non-ingérence et d'intégrité territoriale. La dérive du Makhzen sert de prétexte à des agendas visant, autour d'objectifs malsains et inavoués, l'immixtion dans les affaires internes de l'Algérie au service d'intérêts politiques. C'est précisément ce qui constitue l'ADN du Makhzen, et sa démarche envers l'Algérie depuis des lustres, et particulièrement ces dernières années, profitant d'une période de fortes perturbations, pour tisser ces réseaux et planter les graines de la déstabilisation en vue d'atteindre deux objectifs devenus on ne peut plus clairs, en l'occurrence servir ses nouveaux maîtres et détruire la souveraineté de l'Algérie. Quoique les deux demeurent étroitement liés, et constituent l'essence même du «deal» qu'il a passé avec le diable. Cependant, il n'y a pas de quoi s'étonner. Le Makhzen a de tout temps été au service des grandes puissances.
Économiquement colonisé depuis son indépendance, il ne rêvait que de renforcer sa position dans la région, et nourrir l'espoir d'obtenir un soutien international pour sa souveraineté sur le Sahara occidentale. Résultats des courses: en plus d'avoir fait montre d'une grande inconscience diplomatique et politique, il n'a fait que creuser encore plus profond, le fossé qui le sépare de son peuple, et qui se caractérise par une politique de répression et d'espionnage qui ne cesse de défrayer la chronique ces derniers jours. Tel le vol d'Icare, le Mahzen s'est brûlé les ailes à trop vouloir rejoindre le soleil et jouer dans la cour des grands. Aveuglé par des ambitions démesurées, il a cru pouvoir piétiner l'un des plus importants principes de l'Algérie, son intouchable unité. Le remettre à l'ordre et lui rappeler les us diplomatique et les us de bon voisinage, ont inévitablement imposé un cours sur l'identité algérienne, que le président du Conseil constitutionnel, n'a pas manqué de lui prodiguer, lui signifiant que «l'Algérie restera fidèle à ses principes tout comme les Algériens demeureront profondément attachés à l'unité de leur pays comme ils l'ont toujours montré à travers l'histoire, y compris lorsqu'ils ont fait face à l'agression dont notre pays a fait l'objet en 1963 de la part du Makhzen, alors qu'il venait de recouvrer sa souveraineté pleine et entière». 

De Quoi j'me Mêle

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