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Prolifération des herbes sauvages à Bouira

Le danger estival

Le risque est grand surtout que ces herbes couvrent les forets aussi.

A la faveur des fortes précipitations enregistrées au mois de mars dernier, la verdure avait repris ses droits sur l’ensemble du territoire de la wilaya. Cette situation, qui avait redonné le sourire aux paysans, sème la peur et la crainte dans les rangs des forestiers et des unités de la Protection civile. En effet, avec ces herbes sauvages qui couvrent les accotements des routes, l’insouciance des usagers qui continuent à jeter leurs déchets, le risque de voir partir des feux de brousse est imminent. Le risque est grand surtout que ces herbes couvrent les forêts aussi. Les services de la direction des travaux publics, ceux des communes, les unités de la direction des forêts, organisent des campagnes de désherbage tout au long des axes routiers.

Le danger menace aussi les champs de céréales dans les régions Sud, Sud-Est et Sud-Ouest de la wilaya. Même les agglomérations sont concernées par cette situation. Les herbes sauvages ont envahi plusieurs quartiers de Bouira. Dans un passé récent, la commune confiait le désherbage aux jeunes dans le cadre du plan Blanche Algérie. Cette formule d’activité, destinée aux jeunes chômeurs, ne fait plus recette apparemment. Certains quartiers, à travers des comités, anticipent et se chargent d’écarter le risque mais dans d’autres on attend toujours l’arrivée de la commune.

Une troisième catégorie, partisane du moindre effort, attend que tout sèche pour craquer une allumette. Un autre fait caractérise les étés. Depuis quelques jours, les moustiques sont de retour. Cet insecte parasite, qui raffole des zones humides, trouvent un terrain propice dans les caves et les sous-bassements des bâtiments inondés. Là aussi et dans plusieurs cas, la responsabilité est rejetée par l’Opgi, qui pointe du doigt l’ONA (Office national de l’assainissement).

Du côté de cet organisme, la réponse est précise. « L’ONA s’occupe des canalisations situées à l’extérieur des bâtiments », nous précise un responsable de l’organisme. La situation est compliquée par le confinement sanitaire qui freine l’activité. Le troisième élément qui risque de perturber l’été des Bouiris demeure la prolifération des bêtes errantes. Des meutes de chiens sillonnent la ville, à la recherche de nourriture. Les rats d’égouts aussi sont de plus en plus nombreux à roder autour des décharges et des poubelles, le citoyen peut participer à l’éradication de ces dangers nocturnes, en respectant les horaires de passage des éboueurs et à déposer ses ordures ménagères juste à l’heure de passage. La commune, pour sa part doit organiser des battues et des opérations de dératisation.

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