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Université de Béjaïa

Le département de physique toujours paralysé

Bientôt la fin du 1er trimestre de l’année universitaire et les enseignants du département de physique sont toujours en grève.

Le bras de fer entre l’administration rectorale de l’université de Béjaïa et les enseignants du département de physique se poursuit indéfiniment. Alors que la fin du premier trimestre pointe du nez,
le département en question continue à être paralysé par un mouvement de grève né d’une discorde entre l’administration et la section Cnes
«Le silence de la tutelle devant les agissements et les dépassements de l’administration démontre encore une fois sa compromission avec l’administration locale», déplore le Cnes dans une déclaration rendue publique. Le Cnes n’en veut pour preuve que les e-mails du vice-recteur chargé de la post-graduation et du doyen de la faculté des sciences exactes, qui à ses yeux, «sont l’aveu d’une machination indécente pour imposer un enseignant d’une autre faculté comme chef de département et qui cumule les postes administratifs, à contresens de la réglementation même s’il n’est rémunéré que pour un seul». Le Cnes, qui s’exprime au nom des enseignants dénonce par la même occasion «cette politique du lobbying choisie par le recteur afin d’avoir la mainmise sur tout ce qui se passe dans toutes les facultés et dans le but évident d’imposer son diktat sur les enseignants, les travailleurs et les étudiants».
La section Cnes dénonce également «la compromission d’un groupe d’enseignants qui a fait passer des examens dans des matières qu’il n’a pas enseignées, dans le but de casser la grève, tout en gonflant les notes des étudiants». «Un piétinement en règle de la loi 90-04 portant sur le droit de grève», estime encore le Cnes, qui ne manqué pas de «saluer les collègues de la faculté de technologie qui ont refusé cette tache indigne ainsi qu’un collègue de Ummto de Tizi Ouzou qui a repoussé cette offre indécente».
Dans la foulée, la section Cnes de l’université de Béjaïa déplore «l’échec des deux commissions de conciliation constituées de collègues volontaires», en raison, ajoute-t-il «de la mauvaise foi de l’administration qui, à chaque fois, plombait leurs efforts par le harcèlement continu des grévistes et des mises en demeure, et par une action en justice sous prétexte qu’ils n’ont pas le droit de remettre en cause un chef de département étant donné qu’il est nommé par décret».
La section Cnes appelle les collègues à manifester leur soutien, d’une manière ou d’une autre, et de ne pas accorder du crédit à une administration dont les victimes se comptent par dizaines.

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