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Dispositions de l’avant-projet de la loi de finances complémentaire 2020

Le FCE applaudit

Même si son appel à introduire des allégements fiscaux pour soutenir les entreprises en raison du ralentissement de l’économie nationale n’a pas eu de suite, le FCE entérine la LFC 2020.

Satisfaits, les chefs d'entreprise le sont. L'ensemble des nouvelles dispositions introduites dans l'avant-projet de loi de finances complémentaire (LFC) 2020 agrée les patrons qui n'ont pas manqué de saluer les décisions prises par le gouvernement Djerad. Ces derniers, réunis sous la bannière du Forum des chefs d'entreprise (FCE), ont entériné à l'unanimité le texte de loi, adopté la semaine dernière en Conseil des ministres. Ils considèrent que les mesures décidées dans la LFC 2020 vont permettre de consolider le pouvoir d'achat des citoyens, améliorer le rendement fiscal de l'Etat et booster les investissements. Djaoued Allal, le vice-président du FCE, l'a d'ailleurs confirmé, en fin de semaine, sur les ondes de la Radio nationale. Ce patron a notamment affiché sa satisfaction quant à la suppression du droit de préemption et l'allègement de la règle 49/51% pour les investissements étrangers. «Certaines mesures de la loi de finances complémentaire sont très intéressantes. C'est un bon début pour relancer notre économie et il y a vraiment une lueur d'espoir qui va nous permettre de rattraper les 20 ans de retard», a souligné Djaoued à propos de l'allègement des conditions réglementaires sur l'investissement étranger en Algérie. Estimant que la règle 49/51% «n'a rien apporté», le vice-président du FCE a souligné que la révision de cette disposition va alléger les contraintes rencontrées et encourager les investisseurs étrangers. Djaoued s'est félicité également de la suppression du droit de préemption, soutenant que cette mesure avait engendré «beaucoup de problèmes» et nécessitait «souvent des procédures préjudiciables et longues à l'investissement». Pour rappel, le Forum avait, juste après l'adoption de la loi de finances 2020, proposé par la voix de son président, Mohamed Samy Agli, d'introduire des mesures d'allégement fiscal au profit des entreprises dans le cadre d'une loi de finances complémentaire pour l'année en cours. «Nous espérons que la loi de finances 2020 sera modifiée par une loi de finances complémentaire qui doit traduire la volonté politique actuelle et les engagements du président, notamment ceux en relation avec l'allègement fiscal et la suppression de la TAP», avait déclaré Agli. Or, dans la LFC et en raison du déficit financier énorme qu'enregistre l'Etat à la suite de l'effondrement des prix du pétrole, il n'y a pas eu suppression d'impôts pour les entreprises en dehors de l'annulation de la double imposition. C'est dire que la proposition du FCE d'introduire des allégements fiscaux pour soutenir les entreprises en difficulté en raison du ralentissement de l'économie nationale, ne pouvait aucunement être prise en charge. Cet appel à l'adoption de mesures d'urgence en vue de préserver l'outil national de production et de réfléchir à des pistes de croissance rapide dans des secteurs créateurs d'emplois, a de nouveau été lancé par Djaoued qui a estimé qu'il était nécessaire d'établir une cartographie pour identifier des ressources fiscales et créer de la croissance dans chaque wilaya en tenant compte de ses potentialités et de ses compétences. Le vice-président du FCE a soulevé, en outre, le phénomène de l'informel, qu'il a qualifié de «véritable fléau» de l'économie algérienne. «Il faudrait établir la confiance et la concertation pour canaliser le marché parallèle. Un engagement fort de l'Etat peut aider à récupérer l'argent de l'informel», a estimé l'intervenant, proposant une taxation minime et l'encouragement de la finance islamique pour la bancarisation de ce secteur qui pèse, selon lui, 60 à 80 milliards de dollars. Quant à l'introduction de l'impôt sur la fortune, Allal s'est contenté de dire: «il ne faudrait pas faire trop de pression».? à noter enfin que le FCE a salué les décisions prises par le gouvernement en faveur des travailleurs. Il s'agit, notamment de la mesure d'exonération de l'impôt sur le revenu global (IRG) pour les salaires dont le montant est inférieur ou égal à 30 000 DA et de l'augmentation du Salaire national minimum garanti (Snmg) à 20 000 DA.

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