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Youcef Aouchiche à Tizi Ouzou

«Le FFS est un parti nationaliste et démocratique»

Son premier secrétaire a rappelé que son parti a été et demeure, toujours, au centre de tous les combats pour la démocratisation de notre pays.

Tous les membres de la direction du FFS ainsi que des élus, des cadres, des militants et des sympathisants du même parti politique, ont pris part, hier, mercredi, à la commémoration du 58ème anniversaire de la création de cette formation politique, qui a vu le jour, officiellement, le 29 septembre 1963.
Le FFS a choisi le cimetière des martyrs de Mdouha pour marquer une halte avec ce rendez-vous historique. La cérémonie commémorative a commencé avec l'observation d'une minute de silence à la mémoire des chouhada de la guerre d'Indépendance, qui ont libéré l'Algérie du joug colonial ainsi qu'en hommage aux martyrs du FFS de 1963, mais aussi à tous les martyrs de la démocratie qui ont sacrifié leur vie pour que l'Algérie soit un pays démocratique.
D'anciens militants de 1963 du FFS et anciens maquisards de l'ALN ont pris la parole pour rappeler dans quel contexte le FFS a été créé, une année après l'indépendance, pour barrer la route à la dictature. Youcef Aouchiche, Premier secrétaire du FFS, a ensuite pris la parole pour rappeler que le FFS a, aujourd'hui, 58 ans de lutte pour la démocratie, pour la liberté, pour l'Algérie et pour les Algériens. «Le FFS est un parti qui a hérité ses principes du Mouvement national. Nous restons toujours fidèles au serment qui nous a été laissé par Hocine Ait Ahmed et tous ses camarades qui ont créé avec lui le Front des forces socialistes», a souligné Youcef Aouchiche. Ce dernier a ajouté: «Il est de notre devoir de perpétuer l'oeuvre de Hocine Ait Ahmed, de perpétuer son combat et son engagement permanent et indéfectible en faveur de la démocratie, de la liberté et des droits de l'homme.» L'orateur a indiqué que leur présence, hier, au cimetière des martyrs de Mdouha, est un hommage à tous les hommes qui ont sacrifié leur vie pour que l'Algérie reste debout: «490 martyrs du FFS ont sacrifié leur vie pour que le peuple algérien soit libre après s'être battu pour l'indépendance de l'Algérie. Nous sommes venus rendre hommage, également, aux militants du FFS de 1963 qui sont encore en vie et auxquels nous souhaitons une longue vie. Ce sont eux qui vont nous montrer le chemin et la direction à suivre».
Youcef Aouchiche a souligné en outre, que la commémoration du 58ème anniversaire de la création du FFS se déroule dans un contexte national et international très complexe:
«Nous devons être conscients, en tant que militants du FFS, des enjeux qui nous entourent. C'est pour cette raison que nous avons placé la commémoration de cette année sous le slogan: résistance et clairvoyance. Deux mots qui sont très symboliques dans l'histoire du FFS. Pourquoi la résistance? Le FFS est né dans la douleur comme un mouvement de résistance à ceux qui ont confisqué la souveraineté populaire. À ce jour, le FFS résiste contre toute l'adversité qui existe dans la société, contre toutes les forces hostiles à la démocratie, qu'elles soient intra ou extra-pouvoir.» Car, a ajouté Youcef Aouchiche, «aujourd'hui, certains prétendent être démocrates, mais en réalité, ils sont loin de l'être. Nous devons être conscients de tous ces enjeux». Youcef Aouchiche a indiqué que son parti continuera à se battre pour que le peuple algérien puisse avoir droit à la démocratie et la liberté.
Youcef Aouchiche a précisé que dans des moments pareils, on devrait être lucide et animé d'un sens élevé du nationalisme et du patriotisme. «Au FFS, nous n'avons aucune leçon à recevoir ni en matière de nationalisme ni en démocratie», a martelé Youcef Aouchiche en ajoutant: «Le peuple algérien doit recouvrer entièrement sa souveraineté pour l'exercer en dehors des complots, en dehors des manipulations, en dehors de ceux qui avaient l'habitude d'arriver au pouvoir grâce aux marchandages.»
Le Premier secrétaire du FFS a rappelé que le FFS a toujours été et demeure au centre de tous les combats pour la démocratisation de notre pays. «Et nous le demeurerons pour toujours afin de redonner la parole au peuple algérien pour qu'il participe, effectivement, à tous les processus de prise de décision.»

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