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Fondé le 29 septembre 1963

Le FFS fêtera jeudi ses 59 ans

L'enjeu majeur des prochaines assises du parti est de tenter de résoudre la question relative à la direction du parti.

Les préparatifs des festivités du 59e anniversaire de la fondation du FFS se poursuivent. Plusieurs fédérations (Tizi Ouzou, Béjaïa, Boumerdès, Bouira et Alger) ont battu le rappel de leurs troupes, ces derniers jours.
Le FFS, faut-il le rappeler, a été fondé le 29 septembre 1963 tandis que le dossier de sa légalisation a été déposé le 26 décembre 1989. Dans le cadre de cette commémoration, les membres de l'instance présidentielle, le secrétariat national et d'autres cadres du parti seront à Tizi Ouzou pour déposer une gerbe de fleurs au niveau du cimetière de M'douha. Un meeting est également prévu à la salle de cinéma Sierra maestra à Alger-Centre, le 1er octobre prochain. Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle a souligné, dans ce contexte que «toutes les structures du parti au niveau national sont mobilisées pour réussir cette célébration».
«La commémoration de cette année occupe une place si particulière dans notre agenda d'autant plus qu'elle intervient dans le sillage de la préparation de notre sixième congrès ordinaire», a-t-il estimé, ajoutant que «depuis sa création le parcours du FFS est jalonné d'un long combat pour l'édification d'un État démocratique et social et pour l'autodétermination du peuple algérien».
Pour ce responsable «le FFS est un pionnier incontournable et incontestable des luttes pacifiques et politiques dans le pays». Il a soutenu que «le FFS a gagné ses galons et sa crédibilité grâce aux innombrables sacrifices de ses vaillants militantes et militants, génération après génération, sous l'impulsion de notre président historique, feu Hocine Ait Ahmed».
La célébration du 59e anniversaire du parti intervient avant le 6e congrès ordinaire qui a été reporté le 12 septembre dernier par l'instance présidentielle à une date ultérieure. L'IP avait fixé les dates du 8, 9 et 10 décembre pour la tenue de ces assises. Ce congrès, qui devait se tenir en 2018 a été annoncé initialement pour septembre 2021. L'enjeu majeur des prochaines assises est de tenter de résoudre la question relative à la direction du parti.
Deux hypothèses se présentent au parti: maintenir la gestion collégiale par une instance présidentielle ou bien élire un président du parti. Cette question liée aux nouveaux statuts du parti est du ressort de la commission nationale de préparation du 6e congrès, a indiqué Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle (IP).
D'ailleurs cette dernière s'apprête à mener un travail de consultation de la base sur le fonctionnement du parti. Cette commission devrait «écouter les avis de la base sur le fonctionnement actuel du parti», a soutenu Belahcel. Il sera question d'éviter une nouvelle crise au sein d'un parti qui connaît régulièrement des remous.
Rappelons que faute de la tenue de la session du Conseil national, c'est cette instance qui a pris la décision de participer aux élections locales anticipées. À la tête du plus vieux parti de l'opposition, depuis sa création il y a un demi-siècle, Ait Ahmed avait renoncé, en décembre 2011, à la présidence du FFS. Le vieux parti de l'opposition a opté pour une direction collégiale pour remplacer le poste de président qu'occupait le défunt Hocine Ait Ahmed jusqu'à son retrait.
Le prochain congrès devrait déboucher sur la naissance d'un nouveau présidium ou d'un nouveau président du parti. L'actuelle direction compte beaucoup plus sur les élus locaux en prévision de la tenue du prochain congrès. S'agissant des élections partielles locales du 15 octobre prochain en Kabylie, le parti a pu présenter des listes dans deux communes, une à M'cisna dans la wilaya de Béjaïa et une autre à Tizi Ouzou. La liste présentée à Aït Mahmoud dans la daïra de Beni Douala a été refusé par l'Anie (Autorité nationale indépendante des élections), apprend-on encore.
Enfin, le FFS s'est retiré de l' international socialiste (IS) en boycottant sa dernière session tenue à Genève en Suisse. L'actuelle direction a montré son hostilité aux ONG internationales.

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