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Elections législatives

Le front El Moustakbel sur les starting-blocks

Abdelaziz Belaïd a tenu à rappeler les dangers et les menaces qui planent sur la stabilité du pays.

Les dernières contestations du front social, n'ont laissé personne sans réactions. De la société civile aux partis, en passant par les personnalités politiques, le mal de vivre, dénoncé par les citoyens, notamment les travailleurs de plusieurs secteurs, ont suscité de vives interventions de tous bords.
Dans ce sens, le front El Moustakbel, campant sur ses positions, n' a pas manqué de réaffirmer son adhésion au processus électoral et constitutionnel, en mettant en avant lors d'une conférence de presse animée, samedi, l'importance de réussir ce rendez-vous électoral et de l'inscrire en tant que base pour l'émergence de l'Algérie nouvelle.
À ce titre, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a tenu à rappeler les dangers et les menaces qui planent sur la stabilité du pays, expliquant que «les problèmes auxquels se heurte l'Algérie interpellent tout un chacun à se mettre d'accord pour mettre fin à la détérioration qui règne depuis 20 ans. L'état
désastreux des institutions de l'Etat et le Hirak béni, qui a duré plus d'un an ainsi que la pandémie qui a perturbé l'activité politique et économique, sont autant de facteurs qui ont négativement impacté la société, au vu de la hausse du taux de chômage et de la faillite des petites entreprises». Un état des lieux peu reluisant, qui implique la recherche de solutions d'appoint, dans un premier temps, qui permettront de mettre en place les mécanismes de gestion à même d'éradiquer les failles et les obstacles qui jusque-là, ont fait barrage aux politiques publiques et ont révélé l'existence d'une «contre-révolution», qui continue de nourrir l'espoir de prolonger le règne de la corruption et de l'incompétence.
Il faut dire qu'à mi-chemin entre la concrétisation de la solution constitutionnelle et la rupture avec les anciennes pratiques et l'ancien système, l'Algérie se trouve à la croisée des chemins, là où toutes les forces vives de la nation sont requises pour «se dresser contre les forces étrangères qui ne veulent pas de la stabilité pour l'Algérie, appelant à la nécessité d'y faire face», comme l'a précisé Abdelaziz Belaïd. Une situation qui dure depuis des lustres et qui ne risque pas de changer, si aucun changement de fond n'est réellement opéré. Il s'agit, pour les observateurs, en plus de mener à terme les réformes entamées, de donner une base solide au front interne et de le porter à jouer le rôle de bouclier et de protecteur. C'est précisément à ce niveau que s'exprimera le grand changement, dans la mesure où la consolidation du front interne reflétera une détermination, sans faille, du peuple et de l'Etat à préserver la souveraineté du pays.
Par ailleurs, Belaïd a indiqué que son parti a pu collecter des formulaires de candidature dans 61 régions et quatre à l'étranger, dont 84,7% des candidats sont des universitaires et 32% des femmes».
Dans ce sillage, le président du front El Moustakbel est revenu sur des situations conflictuelles, relatives à l'exclusion de certains militants avec des motifs «illogiques», ayant fait l'objet de recours déposés au niveau des wilayas et du Conseil d'Etat et auxquels le parti s'engage à respecter les décisions. Une situation que vit plusieurs formations politiques et qui est demeurée en cours de dénouement.

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