{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Projets de loi relatifs à la presse écrite et électronique et à l’activité audiovisuelle

Le grand chantier médiatique

Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a insisté sur l’exigence d’opérer des changements et des révisions pour permettre au secteur de s’arrimer avec l’évolution qui affecte les TIC.

Les projets de loi relatifs à la presse écrite et électronique et à l'activité audiovisuelle ont été présentés par le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, devant la Commission de la culture, de la communication et du tourisme à l'Assemblée populaire nationale (APN). Ces deux projets constituent la pierre d'achoppement de la réforme entamée par le gouvernement dans le domaine de la communication.
Le débat avait porté sur la nécessité de la révision des aspects juridiques du secteur et le mettre en synergie avec les changements qui impactent le monde entier dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). Il s'agit d'un réajustement qui va permettre au secteur de la communication de suivre l'évolution qui s'impose avec acuité dans un secteur aussi sensible que stratégique.
Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a insisté sur l'exigence d'opérer des changements et des révisions pour permettre au secteur de s'arrimer avec ladite évolution qui affecte les TIC. À ce propos, Bouslimani a signalé que «la révision du cadre juridique et réglementaire du secteur de la communication et sa réorganisation procédaient de la volonté de l'Algérie de renforcer le choix démocratique et d'élargir le champ des libertés publiques», et d'ajouter: «Ce choix requiert une adaptation aux défis auxquels fait face le secteur de l'information, dans le contexte des développements extraordinaires que connaissent les technologies de l'information et de la communication (TIC)», a-t-il soutenu.La réforme du secteur de la communication obéit à une exigence imposée par la nouvelle Constitution de 2020. Il s'agit, en fait,de mettre en conformité l'activité médiatique en tenant compte du contenu de la Loi fondamentale en la matière. Dans ce sillage, le ministre a expliqué devant la Commission de la culture, de la communication et du tourisme à l'Assemblée populaire nationale (APN) que «ces deux projets de loi visent à répondre à l'impérative conformité de l'activité médiatique aux principes prévus par la nouvelle Constitution, notamment l'article 54, ainsi qu'à mettre en place les principaux critères qui régissent l'activité de la presse écrite, électronique et audiovisuelle», a-t-il affirmé.
La presse écrite et électronique vont connaître une réglementation à même de leur permettre d'acquérir plus de souplesse dans leurs activités en déterminant la responsabilité pénale et civile en la matière sans pour autant que la liberté d'expression et celle de la presse ne soient écornées. Dans ce sens, Bouslimani a rappelé que «le projet de loi relatif à la presse écrite et électronique, intervient en concrétisation des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, données lors du Conseil des ministres du 24 avril 2022. Ce projet de loi propose de soumettre la création des publications périodiques et des journaux électroniques au régime déclaratif, au lieu de l'agrément en vigueur actuellement», a-t-il précisé.
Ces mesures incitatives et de facilitation dans la perspective d'alléger le fardeau quant à la création de supports médiatiques se veut comme un moyen pour assouplir l'exercice de l'activité médiatique, mais aussi une responsabilité juridique de par ce que constitue la profession comme enjeu politique et stratégique de taille.
Dans ce registre, le ministre Bouslimani a rappelé que «le projet consacre le principe de pluralisme d'opinions et de pensées et prévient la concentration des périodiques et des sites électroniques en limitant le nombre détenu ou contrôlé par une personne physique ou morale, de droit algérien, à une seule publication et/ou à un seul site électronique. Le texte prévoit également l'interdiction de la participation au capital social dans plus d'une publication périodique et/ou de presse électronique d'information générale», a-t-il mentionné.
La réorganisation du secteur de la communication est devenue une nécessité qui s'impose à cause des mutations que vient de subir le monde des technologies de l'information et de la communication.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours