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Lutte contre la spéculation touchant aux produits de première nécessité

Le nouveau plan de Zitouni

De nouvelles mesures pour améliorer les mécanismes de régulation du marché ont été prises.

Les producteurs sont désormais obligés d’afficher les prix sur les emballages des produits de première nécessité. C’est ce qui ressort des dernières déclarations faites par le directeur de la régulation et de l’organisation des marchés au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Samy Kolli. Il intervenait, hier, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio nationale. Cette mesure vise clairement à contrecarrer d’éventuelles tentatives de spéculations. Il sera aussi question de contrôler les circuit de distribution.
Abondant dans ce sens, l’hôte de la radio a précisé que « le département du Commerce agit, en concertation avec d’autres ministères, en priorité sur les circuits de distribution, avec l’utilisation des données récoltées au sein de la plate-forme numérique de cartographie nationale du produit algérien ». « Cette plate-forme numérique a déjà permis d’identifier douze produits de première nécessité, tels que la farine, la semoule, l’huile, le sucre, les légumes secs ou encore le lait, pour lesquels l’ensemble des unités de production et des réseaux de distribution sont répertoriés », a-t-il davantage expliqué.
«La situation est en train de s’arranger», selon le même responsable, qui cependant avoue qu’«il subsiste des moments de fluctuation de l’offre par rapport à la demande». Dans ce sillage Sami Kolli a cité l’exemple du lait pasteurisé subventionné, pour lequel le taux de couverture est en amélioration grâce à cette nouvelle cartographie ayant veillé à assurer le suivi de la distribution de l’usine jusqu’à la commune et aux quartiers. Le directeur de la régulation et de l’organisation des marchés n’a pas manqué l’occasion de s’exprimer, sur les tensions constatées sur les légumes secs. « C’est pour des raisons économiques que les plus hautes autorités du pays ont décidé d’accorder l’exclusivité d’importation à l’Oaic qui importe désormais uniquement les quantités dont le marché a besoin », a-t-il expliqué. Cela avant d’avouer que « des dysfonctionnements dans la distribution du produit se sont posés, car ce n’est pas le métier de l’Oaic qui fait malgré tout un effort avec son réseau de 538 points de vente ». « C’est pourquoi », a-t-il poursuivi, « il a été décidé d’impliquer de nouveau les réseaux des grossistes des principales places commerciales ». Sur ce registre, il citera 1012 grossistes à Sétif, 401 à Semmar et Jolie-Vue, 59 à Chelghoum Laïd et 47 à Mascara. D’autres mesures ont été également prises dans ce sens, notamment le recours à 70 conditionneurs identifiés à travers ladite plate-forme, ainsi que plus 200 de leurs distributeurs pour garantir la disponibilité des légumes secs sur le marché à un prix fixé par l’État.
Au sujet de « la marge bénéficiaire, celle-ci « sera également déterminée par voie réglementaire », a précisé Samy Kolli. L’intervenant s’est par ailleurs exprimé sur les mesures prises par la tutelle afin d’assurer une bonne rentrée sociale et un bon fonctionnement des cantines scolaires et universitaires. « Depuis le mois d’août jusqu’à aujourd’hui, une quantité de 141 132 quintaux de légumes secs (entre importation et production locale) a été mise sur le marché », a-t-il conclu.

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